
Le colonel Abdoulaye Maïga anime le point de presse
Le gouvernement a
suspendu jusqu’à nouvel ordre les activités des partis politiques et celles à
caractère politique des associations sur toute l’étendue du territoire national
«pour raison d’ordre public». La décision prise suivant un décret pris en
Conseil des ministres a été annoncée hier par le ministre d’État, ministre de
l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Le colonel Abdoulaye
Maïga intervenait lors d’un point de presse dans les locaux de son département.
Selon lui, cette
suspension vise à préserver l’intérêt général. «C’est une mesure impersonnelle
qui ne vise aucun parti politique», a soutenu le colonel Abdoulaye Maïga. En
clair, a-t-il commenté, cette suspension ne s’attaque pas aux formations
politiques et aux associations, mais s’intéresse plutôt à leurs activités.
Le porte-parole du
gouvernement a précisé que deux raisons fondamentales sous-tendent cette mesure
gouvernementale. Il s’agit des raisons politique et sécuritaire. L’argument
politique est de maintenir un climat de sérénité pour la tenue du Dialogue
inter-Maliens pour la paix et la réconciliation. À ce niveau, a fait savoir le
colonel Abdoulaye Maïga, plus question de cacophonie au moment où se déroule ce
dialogue à travers le pays. Ce dialogue tant attendu par les Maliens, selon
lui, sera l’occasion de recoudre le tissu social et renforcer la cohésion
nationale.
S’agissant de
l’argument sécuritaire, le ministre chargé de l’Administration territoriale a
fait remarquer que la prise de Kidal ne signifie pas la fin du terrorisme. Le
terrorisme est une menace encore dans notre pays, a-t-il rappelé. En
témoignent, selon lui, les attaques dans différents endroits. «Nous devons
rester vigilants», a-t-il souligné.
Par ailleurs, le ministre Maïga a déclaré que cette suspension ne signifie pas que les élections ne seront pas organisées. Elle ne veut pas non plus dire que les formations politiques et les associations ne sont pas importantes, a-t-il conclu.
N'Famoro KEITA
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