
Le peintre malien, Mamary Diallo séjourne à Kyoto au Japon pour une résidence de création depuis quelques semaines. Cette résidence se termine par la présentation d’une belle exposition qui aura lieu du 8 au 28 mai prochain dans la salle Demachi de l’Université Selka de Kyoto. Elle est parrainée par la Fondation du basketteur malien Cheick Diallo. Cet international évolue à Kyoto.
«Taama» ou le voyage ! L’artiste explique : «C’est le
thème que je donne à cette exposition. Dans un premier temps, c’est pour parler
de mon expérience artistique au Japon, précisément celle de Kyoto, et dans un
second temps, montrer au public japonais la technique et le support que
j’utilise pour la réalisation de mes œuvres. C’est Tadahiko Ikegaki du département
Print Making (HANGA) qui en est le commissaire de l’exposition».
Les sujets abordés sont, entre autres, Sakura, l’oiseau et
la nature. Quant à la technique de la sérigraphie, elle est inspirée des
identités culturelles du Mali lors des ateliers avec le Pr Tadahiko Ikegaki. En
présentant ce projet de création au Centre d’études culturelles contemporaines
d’Afrique et d’Asie (CAACCS), l’artiste malien espère obtenir l’autorisation nécessaire
pour organiser d’autres événements comme des expositions dans cette partie du
monde. Ce qui lui permettra de développer ses activités artistiques et de
recherche au Japon en ayant des retours sur les différences culturelles entre
les deux pays.
Partager sa technique artistique avec un très grand nombre
d’artistes et le public japonais et recevoir les réactions et critiques du
public seront des étapes importantes de sa recherche continue et bien sûr la
conquête d’un marché de ce pays.
L’artiste est un pur produit de l’école malienne. En effet,
il a fréquenté successivement l’Institut national des arts (INA) et le
Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté (CAM-BFK)
entre 2005 et 2010. Ses œuvres avaient été remarquées par la presse spécialisée
dès 2008, puis en participant à l’exposition de peinture du 40è anniversaire de
la Marche verte à Rabat en 2015.
Il expose en avril 2016 sous l’égide de la
ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme d’alors, Mme Ramatoulaye
Diallo, au siège de la représentation de la Banque mondiale au Mali, dirigée
par Paul Noumba Um. Celui-ci avait porté une grande attention au rayonnement de
l’événement.
Pour Mamary Diallo, la poésie implique l’établissement d’une
interaction entre les supports, les techniques et les éléments formels de
composition. Son approche met en exergue le potentiel expressif de l’écriture
et les effets esthétiques qui en résultent lorsque l’écriture devient alors le
dessin et la peinture. Mamary ne nous demande pas de lire, mais de regarder et
extraire le sens des caractères imaginaires.
La compréhension des œuvres proposées reposant essentiellement sur le visuel et l’esthétique. Selon lui, ce n’est pas le sens littéral de la poésie graphique qui «nous émeut, mais le rendu formel de l’artiste qui force l’émotion». Mais il va aussi réaliser de larges panneaux sur lesquels, il va reproduire sur fond rouge comme beaucoup de ses œuvres des versets du Coran qu’il se plaît à présenter comme toiles décoratives. Il s’évertue aussi à appliquer l’adage bambara concernant la «connaissance de soi», tout en restant attaché à l’expression architecturale soudanaise.
Youssouf DOUMBIA
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