Le procès relatif à l’attaque de cinq Casques bleus sur la
route de Siby le 22 février 2019 et qui avait conduit au décès de trois d’entre
eux s’est déroulé devant la Cour d’assises de Bamako, siégeant en matière de
terrorisme, le 24 janvier 2023.
La Cour a condamné l’accusé pour les chefs d’actes de
terrorisme, d’association de malfaiteurs, meurtre, vol qualifié et détention
illégale d’armes à feu, et prononcé la peine capitale, laquelle n’a cependant
plus été exécutée depuis 1980 en raison d’un moratoire sur les exécutions
depuis lors.
C’est la deuxième fois que des attaques spécifiques contre
la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation
au Mali (Minsuma) sont au cœur d’une accusation judiciaire qui aboutit à un
procès et à des condamnations au Mali. Le 24 mars 2021, la Cour d’assises de
Bamako avait jugé et déclaré coupables neuf individus (dont huit par contumace)
pour une attaque commise contre des Casques bleus, en mai 2015 à Bamako.
Dans un autre dossier, la Cour d’assises avait, le 21
septembre 2020, condamné à la réclusion à perpétuité une personne pour des
faits de terrorisme qui avait avoué lors de l’enquête avoir posé des mines dans
le Nord du Mali, et dont le contingent tchadien de la Minusma aurait été
victime.
Dans ce dossier qui a été jugé le 24 janvier 2023, la
Minsuma a fourni un appui technique et scientifique à la Brigade de gendarmerie
de Siby. Dans son réquisitoire, le ministère public a particulièrement relevé
qu’il s’agissait d’un «rare dossier scientifiquement monté», l’analyse
criminelle des pièces retrouvées ayant permis d’établir un lien de connexité
entre l’inculpé et les assaillants. Le parquet a également souligné le statut
des victimes et relevé l’engagement du Mali à protéger les membres des Nations
unies en application de l’Accord entre les Nations unies et le Mali relatif au
statut de la Minsuma.
L’État malien, à travers la direction générale du
contentieux de l’État, s’est constitué partie civile et a obtenu les
réparations à hauteur de 2 millions de Fcfa. Les droits des deux victimes
blessées de la Minsuma ont, par ailleurs, été réservés.
Source : Minusma
*Le titre et le chapeau sont de la Rédaction
Source : Minusma
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