Les puissances du football africain n'ont pas manqué leur entrée en lice. Le Sénégal a particulièrement séduit : les Lions de la Teranga ont fait l’unanimité en s'imposant avec autorité (3-0) face au Botswana. Dans le même sillage, l’Algérie et la Tunisie ont également marqué les esprits avec des victoires identiques (3-0). Si le niveau de l’adversité invite à la prudence, ces performances donnent une indication claire sur l'état de forme des prétendants au titre.
Pour d'autres ténors, la victoire a été plus longue à se dessiner. Le Maroc, pays hôte, a peiné à faire sauter le verrou d'une défense comorienne héroïque avant de s'imposer (2-0). L'Égypte, de son côté, a dû puiser dans ses ressources après avoir été menée au score, prouvant que le chemin vers le sacre sera semé d'embûches.
Au milieu de ces succès, le Mali fait figure d’exception. Les Aigles ont été tenus en échec par une solide équipe de Zambie (1-1). Cette contre-performance oblige les hommes de Tom Saintfiet à réagir rapidement. Toutefois, avec le format actuel à 24 équipes permettant le repêchage des quatre meilleurs troisièmes, rien n’est encore définitif pour les Aigles.
Sur le plan statistique, cette entame de tournoi est une réussite. Avec 29 buts inscrits, le bilan est plus prolifique que lors des deux éditions précédentes. Ce spectacle offensif est porté par des individualités en feu : Riyad Mahrez (Algérie), Nicolas Jackson (Sénégal) et Elias Achouri (Tunisie) ont tous les trois signé un doublé, s'installant déjà en tête du classement des buteurs.
Si l'ambiance est festive, la faible affluence observée lors de certaines affiches entre nations dites "modestes" a parfois contrasté avec la ferveur des grands soirs. Heureusement, les opérations "portes ouvertes" initiées par le comité d'organisation ont permis de garnir les travées et de maintenir une atmosphère digne du plus grand événement sportif du continent.
Envoyée spéciale
Djènèba BAGAYOKO
Djeneba BAGAYOGO