La formation qui s’est tenue du 11
au 12 septembre dernier dans un hôtel de la place s’inscrivait dans le cadre de
la mise en œuvre du projet : Innovation par la digitalisation, la
promotion des emplois verts et les énergies renouvelables pour la résilience
climatique et la cohésion sociale au Mali (Innov-Rec), financé par l’ambassade
de Suède dans notre pays. Cette session de renforcement des capacités des
journalistes a été conduite par deux experts environnementalistes de Mali-Folk
Center Nyetaa (MFCN) à savoir : Amidou Traoré et le Dr Nagalé dit
Mahamadou Sanogo.
La formation de deux jours visait à renforcer les capacités
des hommes et femmes des médias, des blogueurs et influenceurs sur des
thématiques liées à la protection de l’environnement et les actions
climatiques. Les participants ont appris les terminologies liées au changement
climatique, ses impacts et conséquences, mais aussi comment s’y adapter.
Y
compris les mesures d’adaptation et d’atténuation, notamment la promotion des
emplois qui permettent de générer des revenus sans nuire à l’environnement tout
en contribuant au maintien de la paix et la cohésion sociale grâce à une bonne
gestion des ressources naturelles. La session a été également l’occasion
d’encourager les participants à développer des projets d’emplois verts pour
pouvoir bénéficier d’un possible accompagnement de l’ONG Mali-Folk Center
Nietaa.
À travers cette initiative, l’organisation va outiller 600 hommes et
femmes de médias d’ici la fin de l’année. Une centaine d’acteurs des médias ont
déjà été formés à Bamako, Kayes, Mopti, Sikasso, Kolokani et Bougouni lors de
la première phase. Ces participants seront des relais pour sensibiliser la
population sur les effets du changement climatique et comment s’y adapter, car
les impacts du changement climatique sont visibles sur les ressources en eau,
l’agriculture, la santé humaine, l’écosystème, etc.
À l’issue de la formation, les participants ont exprimé leur satisfaction et exhorté Mali-Folk Center à pérenniser ces genres d’initiatives pour renforcer la citoyenneté environnementale et contribuer à la protection et à la promotion de l’environnement au Mali. Un des temps forts a été la remise d’attestation aux participants en présence de l’ancien ministre en charge de l’Environnement et non moins actuel directeur national du génie rural, Agatam Ag Alhassane.
Tiedié DOUMBIA
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.
