
Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo, en compagnie des membres de son cabinet, de l’initiateur du projet, c’est-à-dire l’opérateur économique, Bocar Yattassaye, des membres des commissions de l’éducation, de la culture, des technologies de l’information et de la communication, de l’artisanat et du tourisme du Conseil national de transition (CNT) et des responsables de Consortium malien de construction (CMC), en charge des travaux de génie civil, a visité, hier, le nouveau chantier de l’Institut national des arts (Ina) de Bamako, situé dans la zone aéroportuaire.
L’objectif de cette visite était de s’enquérir de l’évolution des travaux de génie civil qui sont très bien suivis par les services techniques du ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du territoire et de la Population.
Selon les responsables de l’entreprise CMC, les travaux sont exécutés à 80% et obéissent à des normes internationales. Le nouvel ouvrage sera bâti sur une superficie de 3 hectares dans un style architectural soudano-sahélien, notamment à l’image de l’actuel Ina. Il sera composé de deux blocs A et B à deux niveaux (R+2). Le bloc A abritera l’administration et les activités pédagogiques.
Le second sera réservé aux ateliers de créations. L’établissement comportera 18 salles de classes, dont 9 en haut et autant en bas, une salle de théâtre de 300 personnes, deux salles d’exposition, un restaurant et plusieurs espaces de détente. En plus, le joyau architectural scolaire disposera d’un terrain de sport, des parkings et des espaces verts, entre autres.
Les besoins en électricité seront assurés par un branchement de l’Énergie du Mali, relayé par un groupe électrogène de 400 Kva et l’établissement disposera aussi d’un forage équipé. Le nouvel ouvrage sera doté d’un mécanisme de sécurité incendie.
L’ingénieur chef, Karaoba, a soutenu que les normes standards sont respectées pour donner un travail de qualité dans un délai de 18 mois. Le ministre Andogoly Guindo a exprimé sa satisfaction pour l’état d’avancement des travaux. Il a donné l’assurance, au nom des plus hautes autorités, de soutenir l’établissement qui fait la fierté de notre pays à travers le monde.
«Il est important de rappeler que l’Ina a formé des artistes maliens mondialement connus qui sont des ambassadeurs de notre pays. Sa délocalisation s’explique par la dégradation des conditions de formation des étudiants. Aujourd’hui, l’établissement fait face à plusieurs difficultés qui ont conduit les plus hautes autorités à trouver une alternative en vue de sauvegarder la qualité de sa formation.
De nos jours, il est envahi par le marché, l’accès est très difficile et les odeurs des condiments empêchent les élèves de travailler convenablement», a expliqué le ministre en charge de la Culture. À cela, s’ajoutent aussi les multiples demandes des étudiants par rapport à l’amélioration du cadre d’apprentissage. C’est le lieu de saluer tous ceux qui se sont investis pour l’amélioration des conditions de formation à l’Ina particulièrement l’initiateur de ce projet, qui n’a pas hésité un seul instant à s’engager pour offrir un cadre idéal aux enfants.
«Il n’a pas pour le moment bénéficié d’un franc de l’État», a tenu à préciser le ministre Guindo. Enfin, le ministre a exhorté l’entreprise à accélérer les travaux pour que les étudiants puissent y suivre les cours à la rentrée prochaine.
Les membres du Conseil national de transition ont exprimé leur satisfaction. Tous sont unanimes pour reconnaître la qualité des travaux. Cependant, le conseiller Moulaye Keïta, a salué l’initiative et émis le vœu de voir les autorités mettre un bus à la disposition des étudiants et un dortoir pour faciliter la formation.
Le secrétaire général du ministère en charge de l’Urbanisme, Sambala Mady Kanouté, a assuré que les travaux sont régulièrement suivis par les techniciens de l’État. Pour l’initiateur, c’est la concrétisation d’un souhait. «J’ai toujours pensé à offrir un cadre attrayant pour la formation des enfants», a expliqué Yattassaye.
Amadou SOW
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