
Karim Togola remet la carte du Mali au Premier ministre Choguel K. Maïga
«Ensemble redressons le Mali» est une création de Karim Togola. Cette production artistique a été présentée à l’ouverture de la Biennale artistique et culturelle de Mopti, le 6 juillet dernier au stade Baréma Bocoum, avec 250 danseurs et danseuses de toutes les régions du Mali.
L’œuvre magnifie le Mali avec un grand ballet qui illustre sa marche à travers les âges, notamment du 13è au 21è siècle. En effet, explique le chorégraphe, c’est un véritable voyage dans le temps qui s’appuie sur l’histoire du Mandé à son apogée avec l’empire de Soundiata Keïta.
Elle représente un clin d’œil fait aux grands empires et royaumes songhaï, peul, bambara, sénoufo et leurs grands guerriers, en passant par l’époque coloniale, mais aussi le Mali indépendant qui a connu quatre Républiques pour enfin jeter un dernier regard sur l’avenir de ce pays.
Un pays multiculturel et multiethnique. In fine, l’œuvre tente d’exprimer les aspirations profondes des Maliens, notamment la paix, l’unité nationale, la cohésion sociale, la refondation et la souveraineté.
C’est un subtil mélange de danses traditionnelles, de chansons soutenues par nos rythmes dans une chorégraphie novatrice qui a permis de faire appel à de nombreuses compétences que sont les chorégraphes Abdoulaye Koné et Dramane Sidibé.
Véritable spectacle de son et de lumière, cette production renvoie au génie de la créativité artistique de notre pays. Elle a duré environ une heure d’horloge et a fait revivre à toutes les générations des moments forts et des faits marquants de la vie de notre pays. Cette chorégraphie passe pour un livre, dont chaque page évoque pour les générations futures l’histoire du Mali d’aujourd’hui faite de gloire et de fierté.
Ainsi, les spectateurs et téléspectateurs à travers le monde entier ont assisté à un spectacle en cinq tableaux. Le premier représente le Mali d’antan avec des grands empires et royaumes. Les danseurs représentent les habitants avec à leur tête quelques grandes figures emblématiques qui sont sur des chevaux.
Le deuxième tableau montre l’atmosphère festive dans certaines contrées qui sera interrompue par la pénétration coloniale. Des scènes de combat montrant la résistance à la colonisation des Samory Touré, de Babemba Traoré le preux, d’El Hadj Oumar Tall voire de Firhoum, entre autres.
Le troisième acte, traite du discours d’Indépendance du président du Mali, Modibo Keïta avec des scènes de joie exprimée par toutes les ethnies à travers des pas de danse : peul, malinké, Kassonké, bambara, dogon, sénoufo, dafing, minianka, sarakolé, sonrhai, bozo, touareg, etc. Les acteurs miment chacun un métier.
Dans le 4è tableau, la scène est bouleversée par la quête démocratique : jeu de scène, révolte, colère, affrontement, tristesse et finalement le chaos. Puis viennent les rebellions, le djihadisme, le terrorisme et les conflits intercommunautaires.
Enfin, le dernier tableau montre le dénouement heureux. Sur fonds de l’hymne à «l’Armée Mali» de Djénéba Seck, apparaît des militaires avec des armes à la main. Il y a aussi la joie, la quiétude et l’espoir. Pour la conclure, les danseurs en mouvement formeront des figures chorégraphiques sur toutes la scène pour enfin écrire le mot : Mali en lettres capitales.
Youssouf DOUMBIA
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