
Le ministère de l’Industrie et du Commerce veut mettre fin à l’anarchie concernant la fixation des prix de certaines denrées de base (sucre, huile alimentaire et riz brisure) et qui serait à l’origine, depuis un moment, de la «hausse injustifiée» des prix de ces produits. C’est dans ce cadre que le ministre en charge de l’Industrie a partagé, hier, les conclusions du conseil des ministres extraordinaire, tenu dimanche dernier sur «la vie chère» et la hausse des prix des produits de base.
Le Conseil national des prix tenu à cet effet dans les locaux dudit département a été présidé par le ministre Mahmoud Ould Mohamed. C’était en présence des commerçants importateurs, grossistes et détaillants de toute la chaîne de distribution des produits de première nécessité. «Nous avons constaté que sur les produits subventionnés, il y a eu une certaine augmentation des prix sans au préalable passer par le Conseil national des prix. Il s’agit de l’huile alimentaire, du riz brisé à 50% et du sucre.
L’État a accepté de laisser tomber près de 14 milliards de Fcfa pour que ces produits soient accessibles aux populations. Le Conseil national des prix et nous, intervenons pour faire en sorte que cette politique puisse être poursuivie et exécutée normalement sur le marché dans le respect des engagements des uns et des autres. L’ensemble des acteurs qui ont souscrit à cette activité ont signé un cahier de charges dans lequel il était consigné un prix plafond. Le sucre a connu une hausse vertigineuse qui ne se justifie pas», a rappelé le ministre en charge du Commerce.
Face à la situation, le conseil des ministres extraordinaire précité a pris des décisions pour endiguer le phénomène. Ces dispositions avaient trait, entre autres, à la vérification obligatoire de la fixation des prix, le contrôle du respect des conventions et règlements en vigueur. Le communiqué dudit conseil invitait également la population à dénoncer les cas d’augmentation des prix et à renforcer les fréquences des contrôles des brigades de contrôle.
Pour y arriver, a promis Mahmoud Ould Mohamed, les brigades de contrôle du respect des cahiers de charges signés entre le département de l’Industrie et du Commerce et les grands importateurs vont sévir pour exiger le respect des prix plafonds consensuels fixés pour certaines denrées de première nécessité. Cela en intensifiant le contrôle sur toute la chaîne de distribution et en mettant en place un comité interministériel qui s’assurera que toutes les décisions prises lors dudit conseil ont été exécutées.
Il s’agit, par exemple, de l’obligation d’affichage des prix, de l’évaluation de la situation du sucre et de l’huile alimentaire. Car, a-t-il estimé, il est inacceptable «que des prix soient fixés unilatéralement par des acteurs et appliqués sur le marché sans passer par le Conseil national des prix». Reconnaissant que c’est grâce au secteur privé que notre pays a pu tenir l’embargo pendant les six mois derniers, Mahmoud Ould Mohamed a invité les membres de la chaîne de distribution à se donner la main pour contrôler le secteur en vue de soulager la population.
Fadi CISSE
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