![Culture, Boubcar Touré : Peintre à ses heures perdues](http://admin.journalessor.ml/assets/img/posts/1694764453.jpg)
L’émission a été enregistrée la semaine
dernière à Bolibana, un quartier populaire au bord du l’Avenue de
l’indépendance. Ce site a été choisi par l’artiste, en référence à ses
souvenirs d’enfance parce que dans ce quartier qu’il s’amusait avec ses
camarades. Il a exposé quatre œuvres, toutes des tableaux peints à l’acrylique.
Le premier a été fait sur commande d’une
célèbre dame de Bamako, dont il n’a pas révélé l’identité. Selon l’artiste,
c’est une cliente qui avait été l’objet d’acharnement sur les réseaux sociaux.
«Elle a demandé un tableau qui puisse lui servir de refuge».
Un tableau où la silhouette d’une femme
traverse un pont vers le soleil sous une tempête. Un tableau qui traduit
l’hypocrisie des uns, la force des autres avec surtout comme objectif de ne
jamais se perdre. Si l’artiste a répondu aux nombreuses questions des
journalistes présents, il n’a pas manqué de reconnaître que dans les jours à
venir, il devrait consacrer plus de temps à l’art.
«Prochainement, je compte laisser le clavier
de l’ordinateur et m’adonner à ma passion, l’art. Et cela grâce à After Work»,
a-t-il confié. Pour lui, la différence entre un artisan et un artiste est
clair. L’artisan sait ce qu’il va faire
alors que l’artiste improvise. Il affirme qu’il est plutôt «un artisan et non
un artiste». Car, ajoute-t-il, «je sais exactement ce que je vais faire», avant
d’expliquer que la plupart de ses tableaux sont conçus sur commande.
«Le client me dit ce qu’il veut et je lui
dessine exactement ses souhaits. C’est pour cela que tous mes tableaux sont des
messages pour leurs propriétaires», a fait savoir notre star du jour.
Cette 3e édition du projet de «Démocratisation
de l’art à travers le projet After Work», à l’initiative de la journaliste
Aminata Agaly Yattara a mis en lumière le talent de Boubacar Touré. Ingénieur
informaticien à l’Unesco, mais aussi artiste plasticien par passion.
Selon Aminata Agaly Yattara, coordinatrice du projet, After Work a pour but de mettre sous la lumière sur les jeunes talents cachés de l’art au Mali. Pour ce faire, la journaliste organise une sorte d’exposition d’œuvres d’art pour l’artiste en question. Le projet bénéficie de l’appui financier du Fonds Maya et du Réseau des opérateurs Kya. Elle se passe en présence d’un grand public de passionnés d’art et de culture.
Youssouf DOUMBIA
Grand maître, virtuose, on pourrait multiplier à souhait les épithètes pour qualifier Toumani Diabaté et tous lui siéraient comme un gant. Le maître de la kora, Toumani Diabaté, s’est éteint vendredi dernier à l’âge de 58 ans. Mais comme le dirait le poète, il n’est pas mort parce .
C’est un fait assez rare pour être souligné. Le jeune cinéaste malien Ousmane Samassékou intègre la prestigieuse académie des Oscars (une récompense américaine du monde du 7è art). Une première pour un artiste de chez nous. Il fait désormais partie du club très select des quatre artist.
La prestigieuse cérémonie se tiendra à Johannesburg en Afrique du Sud, le 1er décembre prochain. Elle marquera un retour significatif de l’une des plateformes de récompenses musicales les plus respectées du continent.
Après deux ans d’intenses activités de recherche, de documentation et de sensibilisation, le projet de «Conservation, revitalisation et valorisation du textile au centre du Mali : cas des localités de Bandiagara et de Djenné» montre enfin ses résultats..
C’est le contraire qui aurait surpris les mélomanes, surtout avec la qualité des artistes invités et le savoir-faire organisationnel de cette entité de la Fondation festival sur le Niger.
Une silhouette frêle, habillée en tailleur vert olive, Rokia Koné a enflammé la scène installée au siège de la Fondation Festival sur le Niger, samedi dernier, à l’occasion de la Journée internationale de la musique à Ségou..