
Le présidium à l’ouverture des travaux
Compte-tenu du succès de la première phase, les partenaires ont décidé de le reconduire cette année. Le lancement de cette 2è phase a eu lieu, mardi dernier au Mémorial Modibo Keïta, en présence des ambassadeurs d’Algérie, du Qatar et du Japon. Le projet contribue au processus de réconciliation et de paix, en s’inspirant des manuscrits anciens, des nouvelles démarches et valeurs en matière de résolution des conflits et de gouvernance. Pour le directeur exécutif de SAVAMA-DCI, Dr Abdoulkader Haïdara, universitaires et acteurs de l’éducation nationale sont au premier plan pour encourager la connaissance et l’exploration des sources endogènes, afin d’y puiser des pistes de solutions aux défis d’aujourd’hui.
Il y a aussi les décideurs au niveau des institutions de la République, les autorités coutumières et religieuses, la classe politique, la société civile, les représentations diplomatiques et les partenaires, mais aussi le grand public. Il s’agit donc de faire parler les manuscrits anciens, de divulguer leurs enseignements en faveur de la réconciliation et de la paix afin qu’ils servent de référence et de guide pour une paix durable dans un Mali prospère, de bonne gouvernance et pétri de valeurs démocratiques.
Le premier conseiller de l’ambassade de la Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, Ilyas Maleck, a renouvelé l’engagement de son pays à soutenir ce genre de projet pour le retour de la paix et la réconciliation. Il s’articule autour de six ouvrages manuscrits qui ont fait l’objet d’édition critique et de traduction par la SAVAMA-DCI.
Il s’agit de : «Culture de la paix et esprit de tolérance en islam». Cet ouvrage est le résultat des enquêtes sociales et études de plusieurs manuscrits anciens traitant le sujet de la paix et de la tolérance en islam, «Conseil éclairant sur la vilenie du conflit entre les croyants» qui traite de la résolution des conflits et représente la somme des démarches diplomatiques et des conseils prodigués par son auteur, Elhadj Omar Tall, pour réconcilier le Royaume de Borno et de Sokoto (tous au Nigeria actuel) dans le conflit qui les opposait.
Y figurent aussi «Les principes de la justice pour les gouvernants et les hautes personnalités», écrit par Ousmane Dan Fodio (1817) qui rappelle 10 principes indispensables à l’établissement de la justice sociale et économique dans un État, «L’approche de la religion sur les devoirs des rois et des souverains», abordant les relations entre gouvernants et gouvernés sur la base de droits et de devoirs réciproques.
C’est l’œuvre de Mohammed b. Abdoul Karim al-Maghili (1503). Les deux autres sont : «Les intérêts humains liés à la religion et au corps», traitant des droits accordés par le droit musulman à l’être humain de la conception à la mort, et «Obtention du souhait à propos des mœurs des nobles». Un ouvrage de moral et d’éthique dans lequel, l’auteur, Abdoullahi Dan Fodio (1829), expose les bonnes mœurs qui garantissent à l’être humain le bonheur d’ici-bas et de l’au-delà et forgent en lui les traits de caractères qui le prédisposent à la paix, à la cohabitation pacifique et à la tolérance.
Pour Mahamadou Cissé, conseiller technique au ministère en charge de la Culture, c’est un projet de plaidoyer et de lobbying pour une appropriation des enseignements des manuscrits anciens dans le processus de réconciliation, de paix et de gouvernance au Mali. Il a salué l’initiative de valorisation et de promotion des manuscrits anciens, qui va permettre à travers différentes actions comme la réédition des ouvrages sur ces manuscrits anciens, conférences-débats, émissions télévisées ou radiophoniques, rencontres de plaidoyer et une table-ronde, d’amener nos compatriotes à s’approprier de leurs enseignements.
Youssouf DOUMBIA
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