
C’était en présence du directeur du Centre d’analyse et de recherche de
l’espace sahélo-saharien (Caress), le colonel Birama Apho Ly et de plusieurs
élèves militaires. Paru en janvier 2024, ce
livre illustré de 200 photos donne des informations historiques, archéologiques
et des découvertes sur l’art rupestre d’Es-Souk/Tamekka dans l’Adrar des Iforas
au Mali. Le bouquin est divisé en deux parties.
La première est une synthèse
des données historiques et archéologiques du site d’Es-Souk/Tadmekka. Elle décrit,
entre autres, des ruines principales des vaux ou passages, des sites
pittoresques, des nécropoles d’Es-Souk/Tadmekka.
La seconde partie décrit
les gravures rupestres; notamment des fresques, des représentations de chars
tractés ou dépareillés, des juifs, des dames, de stèles traduites des
différentes nécropoles, des sites de la cité d’Es-Souk/Tadmekka, d’Assinakraf,
d’Eskaz Alsadjelem, d’Agouferesse, de Talhohas, ou de Sendimane.
Le livre présente également
quelques manuscrits sur les escarpements rocheux d’Es-Souk/Tadmekka, le
Tifinar, une écriture multimillénaire libyco-berbère et boustrophédon (s’écrit
et se lit de droite à gauche, de gauche à droite, de haut en bas ou de bas en
haut). À ce jour, a affirmé l’auteur, elle est encore indéchiffrée.
Mohamed Tita Jean-Pierre a
présenté son œuvre à travers une vidéo. Il a expliqué que le site
d’Es-Souk/Tadmekka se situe dans le Cercle de Kidal et dans les montagnes de
l’Adrar, le principal centre d’art rupestre saharien au Mali. C’est dans cet
Adrar, a-t-il précisé, que l’on retrouve les vestiges du passage des
populations anciennes et de la reine d’Es-Souk/Tadmekka, Sataounata dite
Terhàydàt. Ce gestionnaire de patrimoine culturel a présenté les images
illustrant son livre, notamment le site Amossali, une dune servant de place de
prière. «Les vœux qui y sont dits, sont souvent exaucés, quelle que soit la foi
de l’individu qui les prononce», a-t-il insisté.
Dans ce premier livre,
l’écrivain indique que plusieurs peuples du Sahara, du Sahel et du Gourma sont
originaires d’Es-Souk. Comme les Oudalàne (dont une Province du Burkina Faso
porte le nom), les louillimidàne de Ménaka et du Niger. Il cite des anciens
écrivains qui ont écrit sur la cité de Tadmekka. «Al-Bakri en 1067 et Al Kutubi
en 1318, et qui rappellent que de toutes les villes du monde d’Es-Souk/Tadmekka
est celle qui ressemble le plus à La Mecque», a-t-il fait savoir. Et de
commenter qu’ils la décrivent comme une grande ville mieux bâtie que Ghana et
Gao. Surtout comme un carrefour prospère d’échanges entre le Soudan et le
Bassin méditerranéen et qui éblouit les voyageurs par l’immensité de ses
affaires.
L’auteur a fait savoir que
les fouilles archéologiques ont fourni des preuves de l’établissement permanent
du commerce à Es-Souk/Tadmekka au 8è siècle et démontré pour la première fois
une occupation permanente continue de la cité de l’an 750 à 1400. Le directeur du Caress a
qualifié le livre d’exceptionnel en raison des richesses historiques qui y sont
consignées.
Le colonel Birama Apho Ly a souligné la nécessité de mettre en
place des actions à l’EMPABB pour sensibiliser sur la préservation des sites
historiques cités par l’auteur du «Des gravures rupestres d’Es-Souk/Tadmekka». Mohamed Tita Jean-Pierre a
évolué dans plusieurs domaines dont le journalisme, la culture et
l’enseignement. Son livre est disponible au niveau des Éditions l’Harmattan à
13.000 Fcfa.
Tiedié DOUMBIA
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