
Dia Yaye Sacko, initiatrice de l’émission
La rencontre entrait dans le cadre du lancement des
activités de l’émission. Elle était animée par l’initiatrice de l’émission, Dia
Yaye Sacko, et le chef d’équipe du Fonds d’appui aux moteurs du changement
(Famoc), Frédéric S. Cabore. C’était en présence de l’animatrice de l’émission,
Zeïnaba Narabéne Farka et d’autres invités.
L’émission
a comme socle, les piliers de nos humanismes. Selon l’initiatrice, «Anw ga
maaya» est une émission télévisuelle de 26 minutes qui pose le besoin de
revenir sur les valeurs humanistes de nos communautés, celles de paix, de cohésion
sociale et de coexistence pacifique. Elle trouve sa place dans ces moments de défis
liés à la Transition afin de répondre aux grands enjeux du Mali. Cela à travers
des mécanismes traditionnels.
Dia Yaye Sacko dira que les médias sont les
vecteurs appropriés pour prêcher la bonne parole, c’est-à-dire celle de la
paix. Pour cette raison, l’émission est dédiée aux acteurs de la société civile
pour renforcer la cohésion et recoudre le tissu social. Et d’ajouter que le
plateau sera à Bamako, mais inclura tout le Mali.
Selon
lui, les Bamakois sont des héritiers de plusieurs métissages culturels. Dans ce
microcosme, c’est tout le Mali qui est représenté. Tous sont ambassadeurs de
nos coutumes et traditions. Il faut surtout expliquer nos origines, a expliqué
l’initiatrice de «Anw ga maaya».
Aussi, a-t-elle fait savoir, cette émission
vise à renforcer le vivre ensemble et la cohésion sociale par le traitement des
leviers socles des communautés, définir le concept de notre humanisme sous le
prisme des valeurs communautaires (sinangouya, dambe tiguiya, mogoya, kelen ya,
teriya, ben, Sigui Yongoya) et installer une agora citoyenne à travers l’émission
qui donne la parole aux citoyens dans une discussion interactive autour des
questions clefs de coexistence pacifique et de culture de la paix.
En outre,
faire intervenir les personnalités de la société civile maîtrisant ces thématiques,
propager la parole de paix pour le Mali, diffusé sur l’ORTM2 et reconduit sur
le site de «maliculture.fr». Dia Yaye Sacko attend comme résultat, l’établissement
d’une chaîne de priorités pour renouer les liens. Mais aussi procéder à l’établissement
d’une interaction entre des ambassadeurs de leurs communautés et l’instauration
d’une parole bienveillante de paix. Elle dira que cette émission est financée
par l’ambassade du Danemark au Mali, à travers le projet le (Famoc).
Quant à Frédéric
S. Caboré, il a estimé que l’objectif du Fonds est de contribuer à l’avènement
d’une société malienne plus résiliente, plus pacifique et plus respectueuse des
droits humains. Et pour y parvenir, a-t-il dit, le Famoc travaille autour de
quelques thématiques phares comme médias et paix, respect des droits de
l’Homme, et prévention de l’extrémisme violent. Selon le chef d’équipe de
Famoc, la culture peut contribuer à la pacification du pays, car on peut
arriver à résoudre un conflit à travers le cousinage à plaisanterie. Et de préciser
que son organisation a financé cette émission à hauteur de 20 millions de Fcfa.
La présentatrice Zeïnaba Narabène Farka a remercié l’initiatrice pour le choix porté sur elle pour animer cette nouvelle émission. Car, dira-t-elle, présenter une telle émission sur la paix est un honneur pour sa personne.
Aminata SOUMAH
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