
La Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT) a lancé, vendredi dernier, ses opérations d’évacuation de la fibre de coton via le Port autonome de Nouakchott, Port de l’Amitié. Le top départ de 53 camions remplis de coton fibre a été donné à Kati lors d’une cérémonie organisée à cet effet. Elle a été présidée par le ministre du Développement rural. Modibo Keita avait à ses côtés le président directeur général de la CMDT, Dr Nango Dembélé, le président du Conseil malien des transporteurs routiers (CMTR), Youssouf Traoré, le maire de Kati, Yoro Ouologuem, les autorités traditionnelles et coutumières de la ville garnison et des syndicats des chauffeurs.
C’est dans la perspective de la diversification de ses ports de sortie et à cause de l’augmentation importante de sa production que la CMDT a dépêché une mission conjointe CMDT/CMTR de prospection aux ports de Conakry et de Nouakchott. Objectif : évaluer les potentialités et opportunités qu’ils peuvent offrir pour le transit du coton fibre. Il est ressorti des conclusions de ladite mission la possibilité d’exporter via ces deux ports 60.000 tonnes de fibre de la production 2021/2022.
Au regard du contexte actuel, marqué par la fermeture des frontières des pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), ces deux ports constituent, d’une part un véritable moyen de désengorgement des usines d’égrenage de la CMDT et d’autre part, une assurance pour le respect strict des clauses relatives aux délais des contrats signés avec les clients.
«Aujourd’hui, le premier convoi de 53 camions va transporter 1.600 balles de fibre de coton vers Nouakchott. Le Mali doit transformer l’embargo en une opportunité car certains ont voulu nous asphyxier. On va repartir notre fret sur l’ensemble des ports de la Guinée, de la Mauritanie et de l’Algérie», a déclaré le ministre du Développement rural, Modibo Keita.
Une alternative crédible si l’on sait que le corridor mauritanien est tout sauf méconnu des transporteurs maliens, a assuré le président du Conseil malien des transporteurs routiers. Youssouf Traoré a rappelé que les initiatives de dialogue commencées, il y a déjà quelques années, n’avaient pas abouti. «Dorénavant, on ne va plus mettre nos œufs dans le même panier. Nous allons diversifier nos partenaires et renforcer nos collaborations», a-t-il insisté à la satisfaction des chauffeurs.
Daouda Traoré est un l’un des chauffeurs qui se rendent aujourd’hui (vendredi) en Mauritanie. Il procède à une dernière inspection de son camion.
«Nous connaissons très bien la route Mali-Mauritanie. Bien qu’elle soit plus petite et plus longue que les autres pays, elle est praticable», soutient le cinquantenaire. Quant à Inza Traoré, la trentaine, il est à son premier voyage sur cet axe. «Il ressort des échanges avec nos aînés qu’ils font face à des tracasseries routières de la part de certains agents de sécurité mauritanienne», confesse-t-il. Leurs responsables ont assuré avoir discuté de cette question avec les autorités mauritaniennes.
Oumar SANKARE
Semoirs, charrues de labour, pièces de rechange des tracteurs sont fabriqués par nos artisans. La plupart de ces équipements sont vendus dans les zones de production comme Kita, Sikasso, Bougouni ou Koutiala. Certains fabricants arrivent aussi à écouler leurs produits dans des pays voisins.
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