
Aux yeux du droit pénal, les crimes sexuels sont particulièrement monstrueux. En dépit de toute la rigueur de la loi en l’espèce, les criminels sexuels semblent prêts ou presque à tout pour assouvir leur libido.
La preuve : les différents commissariats de police du District de Bamako et ses environs enregistrent régulièrement des cas se rapportant à cette infraction odieuse. Les policiers du commissariat de Kalabancoro viennent récemment d’être saisis d’un cas particulièrement sordide. Cette affaire met en scène MT, le bourreau d’une fillette de douze ans, de surcroît, l’enfant de son voisin de quartier.
Selon nos informations, M.T est ce quadragénaire, père de deux enfants qui n’a pas cherché loin pour détourner sa future victime que nous désignons par l’initiale Y. L’homme usait de subterfuges pour parvenir à ses fins.
Il a profité des liens de cousinage à plaisanterie qui le lient avec sa future victime (est Traoré et elle Diarra) pour que cette dernière puisse gagner sa confiance. En parallèle aux petits jeux du cousinage auxquels il s’adonnait constamment avec la fillette de son voisin, l’obsédé sexuel couvrait cette dernière régulièrement de petits cadeaux. Cela, chaque fois que l’occasion s’offrait à lui.
Totalement mise en confiance par ces gestes de son futur bourreau, Y n’osait opposer la moindre résistance aux sollicitations de cet homme qui a l’âge de son père. Il profitait toujours de l’absence des parents de la fillette pour se ruer sur cette dernière et abuser d’elle sans ménagement.
Cependant, après chaque passage à l’acte, il achetait son silence en lui proposant une certaine somme d’argent. Puis, l’innocente se taisait comme si de rien n’était. Le temps passait et abuser de la fillette était devenue une routine, mais dans la discrétion la plus totale. Il est généralement admis que chaque chose à une fin.
Rudes interrogatoires- Il est arrivé un moment où la mère de la pauvre fillette a commencé à suspecter un changement physique anormal s’opérant chez sa progéniture. En femme expérimentée, ses yeux ne l’avaient pas trompée. Commença alors la séance des questions-réponses entre mère et fille. Soumise à de rudes interrogatoires durant des heures, la petite qui esquivait les questions, a fini par lâcher le nom du voisin.
Précisément, le fameux MT. La mère n’en croyait pas ses oreilles sur ce que sa fille venait de lui raconter. C’est ainsi que le père de la fille a été informé de ces actes. Les parents ont immédiatement transporté l’affaire chez les policiers du commissariat de police du quartier.
L’homme a été interpellé dans la foulée, alors qu’un avis médical confirmait que la pauvre avait contracté une grossesse. Les limiers ont alors engagé la procédure judiciaire pour renvoyer le pédophile criminel au Tribunal de grande instance de la Commune V du District de Bamako.
Boulkassoumbougou : LE LOUP SOLITAIRE AU CACHOT
Presqu’au même moment, aux 1.008 Logements, les hommes du commissaire principal Siaka Coulibaly arrêtaient un dealer à Boulkassoumbougou, en Commune I du District de Bamako. Selon nos informations, le suspect SM, âgé d’une vingtaine d’années environ, a été appréhendé à Sotuba ACI par les éléments de la Brigade de recherches en possession d'une quantité importante de stupéfiants.
Visiblement bien renseignés sur le dealer, les éléments de la BR, sous la houlette du lieutenant Fodé Koné ont effectué une descente à son domicile à Boulkassoumbougou. À la suite de cette opération, les limiers ont saisi sur l’homme, des produits stupéfiants, composés de chanvre indien et de la cocaïne et la somme de 750.000 Fcfa en espèces. Les preuves étaient suffisantes pour envoyer son dossier devant un juge. À la suite de la procédure requise en l’espèce, le mis en cause a été placé sous mandat de dépôt par le Pôle judiciaire spécialisé.
Niamakoro : LE DEALER DE L’AUBERGE AUX ARRÊTS
Il gardait sa marchandise sous son lit dans un sachet en plastique. Trahi par son comportement suspect, il est tombé dans les filets de la police
Quarante huit capsules de cocaïne d’une valeur marchande estimée à 28 millions de Fcfa : c’est la quantité de stupéfiants retrouvée sur un ressortissant de nationalité nigériane. Cet individu, identifié comme O. Pascal a été interpellé par les hommes du commissaire principal Amadou M. Dembélé, en charge du commissariat de police de Niamakoro.
Le suspect, qui a été alpagué par les limiers, la semaine dernière à Faladié-Socoro, en Commune VI du District de Bamako, a été déféré devant le parquet du Tribunal de grande instance du même secteur.
Enquêteurs bien renseignés- Son interpellation s’est déroulée le 21 mars dernier aux environs de 8h. Les limiers, visiblement bien renseignés, faisaient la ronde dans les environs d’une auberge du quartier cité. Il s’agissait, pour eux, de suivre les mouvements des clients dudit établissement.
Ils ont constaté la présence d’un individu au comportement suspect parmi les clients. Le flair policier a fait le reste. Sans hésiter, ils ont interpellé l’homme pour ensuite le conduire dans leurs locaux. Le suspect a été interrogé et fouillé à corps. C'est ainsi qu’il a été trouvé en sa possession plusieurs documents administratifs compromettants, notamment la photocopie d’un passeport ivoirien, une carte d’identité nigériane et plusieurs autres pièces administratives de différents pays.
Suivant la logique policière en l’espèce, les enquêteurs de la Brigade de recherches sont allés perquisitionner la chambre de l’auberge où le suspect séjournait. Cette perquisition effectuée en présence de l’homme lui-même, a permis de découvrir le pot aux roses. Ils ont ainsi mis la main sous le lit, sur un sachet noir contenant les 48 capsules de cocaïne. Coincé, il a tenté d’expliquer son acte.
Il a déclaré avoir transporté ces produits dans son ventre depuis le Ghana. Dès lors, la cause était entendue pour le Nigérian. Celui-ci a été conduit devant le parquet de la Commune VI, avant d’être placé sous mandat de dépôt.
Tiedié DOUMBIA
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