
Mais
vendredi, il y avait de la joie dans les différents hôtels des festivaliers
maliens. En effet, les films maliens en compétition ont remporté quatre prix et
une mention spéciale du jury. Cette manifestation de joie s’expliquait par le
fait que depuis plusieurs éditions de la grande messe africaine du cinéma,
notre pays n’a pas eu autant de récompenses.
Pour un pays qui était habitué à obtenir les prix dans les
années 1980, et qui fut presque sevré pendant longtemps, cette joie était compréhensible
et justifiée. Ainsi, c’est Dramane Minta avec «Paya et Koulou» qui a
remporté le premier prix dans la catégorie film d’animation du palmarès
officiel. C’est un prix d’une valeur de 2 millions de Fcfa.
Le prix spécial : Laafi la Boumbou d’une valeur de 5
millions Fcfa a été remporté par «Sira sur la route» de Fousseyni Maïga, actuel
directeur général du Centre national de la cinématographie du Mali (CNCM). Pour
sa seconde œuvre en compétion «Fanga», le pouvoir, le même réalisateur a obtenu
une mention spéciale du jury dans la catégorie série télévisée.
Quant au prix spécial du court métrage documentaire de l’Uemoa d’une valeur de 5 millions de Fcfa, il a été adjugé au film de Mohamed Dayfour Diawara intitulé : «Les cavaliers de Tonka». Enfin, dans le cadre de la compétition de «Yennenga post production», Abdoubacar Gakou Touré a obtenu le prix clap de l’atelier Yennega pour son projet de long métrage : «Klema» dont le tournage commencera au mois de mai prochain.
Youssouf DOUMBIA
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