
Le ministre chargé de la Sécurité (d) et les acteurs culturels du Mali et du Burkina
C’est dans cette optique que le président du Groupe Walaha et directeur du Festival Ag’na, Fousseyni Diakité et la réalisatrice burkinabè Aminata Diallo Glez, invitée d’honneur de la 2é Cérémonie des Nianan ont été reçus par le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Général de division Daoud Aly Mohammedine, dans ses locaux vendredi dernier.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des préparatifs de la prochaine édition du Festival Ag’na et d’autres événements culturels majeurs qui valorisent le cinéma, le patrimoine et l’engagement citoyen. Elle a permis de mettre en lumière le rôle transversal de la culture dans les politiques de stabilisation, en particulier dans un contexte fragile où les initiatives artistiques participent de la prévention des conflits, du renforcement de la cohésion sociale et de la consolidation de la paix.
Selon le président du Groupe Walaha, cette audience marque ainsi une reconnaissance du rôle stratégique de la culture dans les politiques publiques de sécurité et témoigne d’une volonté commune d’agir pour un Mali plus uni, plus apaisé et plus résilient grâce à ses forces créatives. Selon lui, c’est le début d’une série de rencontres avec les départements ministériels en vue de montrer le rôle et l’importance de la culture dans le processus de développement socio-économique et l’instauration d’une culture de paix à travers le vivre ensemble et la cohésion sociale.
À noter que le Groupe Walaha, incubateur socio-culturel et économique, œuvre depuis plusieurs années à la mise en place de coopérations sous-régionales dans le domaine du développement local et inclusif, notamment à travers les outils culturels et numériques. La démarche s’inscrit donc dans une vision intégrée où la culture devient un levier de transformation sociale et territoriale. Et de remercier le ministre chargé de la Sécurité pour son ouverture d’esprit et son attachement aux valeurs culturelles et de la paix.
Fousseyni Diakité a également souligné que la présence de la réalisatrice burkinabé annonce une nouvelle ère de collaboration entre les acteurs culturels dans le cadre de leurs événements. En somme, dira-t-il, on peut dire que nous allons faire une coproduction entre le Mali, le Burkina et le Niger et peut-être même venir tourner une partie de la nouvelle saison de Bienvenue à Kikedeni (un film burkinabé) à Koulikoro.
Donc, l’apport de tous les départements pourrait aider à réussir ce projet sous-régional. C’est aussi l’occasion pour les acteurs de remercier l’engagement des forces de sécurité auprès d’eux lors des événements. Le ministre a témoigné de sa satisfaction. Pour lui, la culture est un moyen qui contribue à la sécurisation. Et de réitérer sa détermination de sécuriser le tournage du film burkinabé à Koulikoro. Il a aussi souligné que son département fera beaucoup de sensibilisation pour l’atteinte des objectifs.
Amadou SOW
«Bon sang ne saurait mentir». L’adage peut s’appliquer aisément à la situation de Fatou Cissé, la fille de l’illustre cinéaste Souleymane Cissé, décédé le 19 février dernier à Bamako, alors qu’il s’apprêtait à présider le jury de la catégorie long-métrage de fiction du Fes.
«C’est en forgeant que l’on devient forgeron». Cette maxime peut être appliquée parfaitement à la situation de Sirandou Dianka. Une styliste malienne qui puise son inspiration de son appartenance ethnique. Numu-Den ou «Être numu ou forgeron», un métier artisanal qui fait appel à l’in.
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