
Cet événement est organisé par l’Association compagnie Sogolon
Le lancement officiel s’est déroulé, le weekend dernier au siège de l’Association Compagnie Sogolon à Magamboubou.
La cérémonie était présidée par le directeur régional de la culture de Bamako, Mamadou Diarra, en présence du marionnettiste et promoteur du festival, Yaya Coulibaly.
On notait également la présence du directeur général du Musée national, Dr Daouda Keïta, du fils de l’illustre marionnettiste, Lassine Coulibaly, et des représentants des partenaires techniques et financiers. Organisé par l’Association Compagnie Sogolon, l’événement a été marqué par plusieurs activités qui ont transformé le lancement en un spectacle vivant comme le conte ou la prestation des marionnettes.
Dans son discours, le représentant du ministre a souligné l’importance de l’art des marionnettes dans l’éducation et sa place dans la société africaine. Il a réaffirmé l’engagement de son département à soutenir la promotion de cet art qui joue un rôle capital dans la formation de l’Homme.
«Il me plaît également de rappeler que l’art ancestral de la marionnette puise ses origines dans des récits légendaires et des rituels mystiques», a expliqué Yaya Coulibaly. Et de dire que l’invention de la marionnette remonte au moment où les génies enlevèrent Toboji Centa, un pêcheur bozo.
Pendant son séjour chez les génies, Toboji Centa s’appropria cet art inconnu qu’il introduisit ensuite chez lui. Il partagea ses connaissances avec les forgerons-sculpteurs locaux, enseignant l’art de façonner des marionnettes.
Ce fut la naissance de cet art de socialisation qui a toujours joué un rôle de premier plan dans l’éducation et la formation des hommes.
Les masques et marionnettes enseignent aux jeunes leur rôle dans la société, symbolisant la relation entre les hommes et les animaux dans l’imaginaire bambara. À travers des contes et des légendes, les masques et marionnettes résolvent des conflits naissant et transmettent des enseignements précieux.
Selon Mamadou Diarra, ça demeure un socle pour découvrir les nombreuses facettes et les splendeurs culturelles de notre pays à travers les masques et marionnettes représentés sous la forme anthropomorphe (humaine) et zoomorphe (animale). Il prône le rassemblement, l’échange, l’harmonie et la paix dans les villages ou dans nos sociétés. Le festival se veut un cadre de rencontre annuelle entre les facteurs de masques, les marionnettistes, les Trésors humains vivants et les acteurs culturels.
Il mettra en valeur un répertoire très riche et varié de plus de 5.000 spectacles qui seront créés et joués par les marionnettistes d’Afrique et d’ailleurs. Les créations de spectacles seront inspirées des épopées, récits, contes, mythes et légendes, bref du patrimoine culturel du Mali et d’ailleurs. La direction régional a salué les partenaires et les acteurs culturels pour leur accompagnement. Rendez vous est donc pris pour le 20 mai au Musée national du Mali.
Amadou SOW
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