
L’avant-première du film «Zabou» ou étoile des sables d’
Abdoulaye Ascofaré a été projeté, lundi
dernier, au Cinéma Magic de Bamako (ex-Babemba) en présence du Premier
ministre, Choguel Kokalla Maïga, du
ministre de l'Artisanat, de la Culture, de l'Industrie hôtelière et du
Tourisme, Andogoly Guindo, et du réalisateur lui-même.
Étaient aussi présents
le directeur du Centre national cinématographique du Mali (CNCM), Modibo
Souaré, et d’autres cinéphiles.
Le film «Zabou» est un documentaire de 1h31 mn exactement
qui retrace la vie d'une self-made women (une femme qui a tout acquis par son
mérite).
Cette femme exceptionnelle est partie du néant pour se retrouver dans
l’élite, avant de dégringoler et finir
dans une situation de détresse.
C’est l’histoire d’une jeune fille de Gao qui décide de se
lancer dans une aventure incertaine en empruntant comme échelle la danse et le
libertinage qui la conduiront dans plusieurs pays d’Afrique, d’Europe, avant de
revenir à Bamako.
Le scénario interroge aussi sur le parcours de la jeune
femme, sa brillante et vertigineuse ascension puis sa chute brutale, autrement
dit son effondrement moral et l’altération mentale qui s’en est suivie.
Le film
montre que Zabou est vraiment une femme battante et souriante. Un documentaire très
passionnant qui fait voyager les cinéphiles
dans le temps de la période des années 70.
Ce long métrage restitue une
vie marquée de passion, d’aventures et de libertinage.
Le film raconte
l’histoire d’une des premières vedettes
africaines de danse dans les salles et mannequin, en l’occurrence Zabou, de son vrai nom Zeynaba
Arouhenna Maïga, ancienne secrétaire du célébrissime cabaret de Paris : «Le Crazy Horse Saloon»,
dont le nom à l’affiche «Miss Zabôô» en France dans les années 1970 faisait
saliver nombre de clients.
Dans le film, les
parents de Zabou et les siens au village témoignent de ses qualités humaines,
notamment sa bonté et son esprit de partage.
Le Premier ministre Choguel
Kokalla Maïga a salué le réalisateur et la bravoure de Zabou.
Très ému par la
qualité du film et le parcours d’une femme exceptionnelle, il s’est exprimé en bon croyant. «Chacun de nous ne
fait que suivre son destin».
Le chef du gouvernement a aussi apprécié la promesse du
réalisateur d’écrire un récit sur l’engagement d’un président pour la cause de son pays,
notamment le colonel Assimi Goïta sans le citer.
Il a aussi fait un
rappel historique sur les différents régimes et souligné que chacun d’entre eux
avait son côté fort, mais aussi son maillon faible.
Il a rappelé l’engagement
et la détermination du président de la Transition qui lui a accordé sa
confiance pour la réussite de la Transition.
Le réalisateur Abdoulaye Ascofaré a salué l’accompagnement
des plus hautes autorités et dédié un
poème au Premier ministre, intitulé : «Aveu à Choguel Maïga».
«La réalisation
de ce film a pris une grande partie de ma vie», a expliqué le réalisateur
Ascofaré, avant de remercier tous ceux qui ont intervenu dans la réalisation de
ce documentaire qui a pris 16 longues années.
Il a exprimé son regret pour la disparition de Zabou, il y’a
6 mois et a demandé d’observer une minute de silence à sa mémoire.
Abdoulaye Ascofaré est né en 1949 à Gao. Il
est diplômé de l’Institut d’état de la cinématographie de l’ex-URSS et est auteur
de plusieurs films : «Faraw», «Une Dame noire du siècle» et «M’sieur», entre
autres.
Amadou SOW
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