Dans le grand hall
d’exposition du Centre international de conférences de Bamako (CICB), lundi 22
mai, l’ambiance était bon enfant. Des tapes de mains, accolades et les you-you
à distance pour saluer une connaissance, des membres du gouvernement, d’anciens
ministres et ambassadeurs, des représentants des partenaires techniques et
financiers du Mali dans le domaine de l’environnement et de simples curieux,
rythmaient le lancement de la première édition de la semaine de l’Innovation,
organisée par l’ONG Mali-Folkecenter Nyetaa (MFC).
Après une cérémonie solennelle présidée par le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Modibo Koné, en compagnie de l’ambassadrice du Royaume de Suède au Mali, Kristina Kühler et du président de MFC, Ibrahim Togola, plus d’une trentaine de stands d’exposition ont été ouverts aux 1.500 visiteurs prévus. Telle «la caverne d’Ali Baba», l’espace renfermait une grande variété de produits d’invention et d’outils d’innovations technologiques.
Dans les couloirs
bruyants de l’exposition, nous croisons Adama Sanogo, un horticulteur, venu de
Ségou pour la circonstance.
Il se dirigeait vers un stand dont les occupants
exposaient une technologie pour la production de plants d’espèce locale qui
s’adaptent à tous les sols et les conditions de sècheresse extrême. Notre
visiteur est intéressé par cette technologie qui lui permettra, selon lui,
d’optimiser sa production de pépinière. À travers le projet Innov-ReC, il
espère enfin se mettre à niveau à travers la digitalisation de son activité,
dans un monde qui repose aujourd’hui sur les nouvelles technologies de
l’information et de la communication (NTIC).
À quelques mètres de
là, se dresse le stand de la SNV (organisation internationale de développement)
avec son partenaire Yiirimex S.A, spécialisée dans la production de l’énergie
biomasse (briquettes combustibles et charbons) à partir des tiges de coton.
L’innovation qu’apporte Yiiremex S.A dans ce secteur, est la valorisation de la
culture du coton, bien que décriée par les écologistes, à travers la
transformation de ses résidus (tige et graine), en énergie renouvelable qui est
ensuite réintroduite dans la production, explique Oumar Diallo, membre de
l’équipe de Yiirimex S.A.
Le processus
est circulaire. Les tiges de coton sont transformées en briquettes
combustibles. Celles-ci sont utilisées par les huileries traditionnelles,
grosses consommatrices de bois de chauffe, qui utilisent les graines de coton
comme matière première. La cendre issue de la combustion des briquettes est une
fumure organique de très bonne qualité, qui peut remplacer les engrais
chimiques dans les plantations de coton, schématise le technicien. Dans la
foulée, c’est une panoplie d’inventions et de technologies adaptées à la
digitalisation qui a été présentée au public.
Des panels scientifiques ont été animés
sur les emplois verts les énergies renouvelables, la digitalisation au service
de l’environnement et le climat, les innovations dans l’agriculture,
l’évolution du secteur du transport, les innovations vertes dans le secteur de
la construction, les déchets et leur valorisation, le genre (femme &
jeunes) et les technologies adaptées au climat et le TIC, le secteur bancaire
et le financement des initiatives vertes, la gestion durable des ressources
naturelles et la cohésion sociale.
L’épilogue de l’évènement a consacré une soirée gala dans un hôtel de la place au cours de laquelle, plusieurs projets innovateurs présentés pendant la semaine, ont été primés. Au regard de l’engouement suscité par cette première édition, Ibrahim Togola a rassuré que la Semaine de l’Innovation et des technologies adaptées apportant une résilience face aux impacts du changement climatique, sera organisée chaque année sur les trois ans à venir. Elle impliquera les universités, les écoles de formation professionnelles, les promoteurs de projets innovants, les ONG, associations, le secteur privé malien, les incubateurs, les développeurs/concepteurs des technologies innovantes et les institutions financières (banques, microfinance).
Cheick Amadou DIA
Elles sont consignées dans un document actualisé de Programme quinquennal de développement de l’élevage dans la région.
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