Le
clou de cette commémoration a été la conférence-débat sur le thème de la
journée
La cérémonie s’est déroulée dans la salle de conférences de
la mairie de Rharous (chef-lieu de cercle), sous la présidence du sous-préfet central, le Capitaine
Ousmane Coulibaly. C’était en présence du 3è adjoint au maire, Souleymane
Aguissa Maïga, du représentant du directeur de l’Académie d’enseignement, du
directeur du Centre d’animation
pédagogique (CAP) de Gourma-Rharous, conférencier et écrivain, Mahmoud Almahady
Maïga. Y étaient aussi, le responsable local du Syndicat national des
enseignants du Mali (Synem), Ibrahim H. Traoré, les responsables des Forces de
défense et de sécurité, les
représentants de la société civile et des enseignantes et enseignants.
Après le
traditionnel mot de bienvenue du maire, le sous-préfet central a déclaré
que «L’intelligence artificielle (IA) et
l’éducation : préserver l’autonomie dans un monde automatisé, est un thème fort qui sonne comme une alarme
et nous invite tous à lutter pour préserver l’autonomie humaine, au risque de
nous laisser dominer par la machine». Il
conclut par ceci : «Cette bataille doit être gagnée pour préserver
l'humanité de ses propres inventions».
Le clou de cette commémoration a été la conférence-débat sur le
thème animée par le directeur du CAP de Gourma-Rharous. Mahmoud Almahady Maïga,
enseignant et écrivain, a fait un bref survol de l’historique de cette journée
en précisant, son origine, les raisons de l’érection de sa date de commémoration et ses
objectifs : «la Journée mondiale des enseignants est célébrée chaque 5 octobre,
depuis 1994. Elle a été instaurée par l’Organisation des Nations unies pour
l’éducation, la science et la culture (Unesco), en
partenariat avec l’Organisation
internationale du travail (OIT), le Fonds des Nations unies pour l’enfance
(Unicef) et l’International de
l’éducation. Et d’ajouter que «le 5 octobre 1966, l’Unesco et l’OIT
adoptaient à Paris, la recommandation concernant la
condition du personnel enseignant. Ce texte fondamental fixait pour la première fois, les droits et responsabilités de
l’enseignant, ainsi que les normes internationales en matière de formation, de
recrutement, d’emploi et de conditions de travail».
Il a aussi cité les objectifs de cette journée, notamment
«mettre en valeur le rôle essentiel des enseignants dans l’éducation et le
développement, rappeler la nécessité de soutenir les enseignants par de bonnes
politiques publiques et des conditions de travail décentes et sensibiliser le monde entier sur
l’importance de l’enseignement comme pilier de toute société».
Après
cet éclairage, le conférencier a rappelé que chaque année, cette date est
célébrée dans le monde, avec un thème lié aux défis contemporains
de l’éducation. Il explique les
vocables contenus dans le thème de cette année à savoir : IA, éducation,
préserver et autonomie. Chaque vocable a été défini dans une impeccable
démarche pédagogique par le conférencier, ce qui lui valut, une ovation
de l’assistance. La série
questions-réponses qui a suivi cet exposé a été plutôt des contributions, des
témoignages et des félicitations et encouragements à l’endroit du conférencier.
La dernière activité pour magnifier cette journée a été une plantation d’arbres à l’école Agaly Alhousseyni Maïga de Rharous (appelé Rharous II), en présence des autorités scolaires, des responsables des comités de gestion scolaire et syndicats de l’éducation. Pour l’occasion, trois essences d’arbres ont été plantées : le neem, l’arbre à henné et celui à étagère. Il faut rappeler que cette journée a été organisée par la Synergie locale des syndicats de l’éducation.
Mohamed GAKOU / AMAP - Gourma Rharous
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