Certains malades et usagers des établissements hospitaliers
continuent de planter des banderilles contre ces structures de soins. Ces
compatriotes anathématisent, à tort très souvent mais parfois à raison, les hôpitaux.
Heureusement que certaines administrations hospitalières (elles se comptent sur
les doigts d’une main) tentent de raturer cette image assombrie avec ce
qu’elles savent faire de mieux en termes d’initiatives d’amélioration de la
qualité des soins, de rigueur dans la gestion, de management des travailleurs
et d’organisation des services, voire d‘innovations.
L’administration de l’Hôpital de Dermatologie de Bamako,
sous la férule du Pr Ousmane Faye, directeur général de l’établissement et de
son adjoint, Dr Drissa Diarra, figure dans cette catégorie qui met le malade au
cœur du projet de soins. L’Hôpital de Dermatologie de Bamako a tenu, hier dans
ses propres installations, la 3è session de son conseil d’administration.
La réunion a été dirigée par le président du conseil
d’administration, Dr Modibo Traoré, en présence des administrateurs naturellement et avec la
participation virtuelle du président du comité scientifique de la Fondation
Pierre Fabre (un partenaire stratégique de l’hôpital), Christophe Przybylski.
L’Hôpital de Dermatologie de Bamako est le dernier né des établissements
de 3è référence dans notre pays. Mais au
regard de la grande sollicitation de cet établissement du fait des compétences
qui y officient, de la qualité de son accueil, de la rigueur de son
administration qui ne transige pas sur les droits des malades et autres
usagers, on peut fièrement lui tresser des couronnes et espérer qu’il garde le
cap.
Le Pr Ousmane Faye a expliqué que l’année 2021 a vu la
reprise des activités dans son établissement malgré le contexte sanitaire et social marqué par la pandémie de
la Covid-19 et des revendications sociales.
Cette reprise, selon lui, permet de
voir l’avenir avec l’espoir de maintenir cette tendance, voire de la dépasser.
L’établissement hospitalier a été particulièrement actif en 2021, réalisant du
coup ses activités classiques, mais aussi la prise en charge des patients covidés.
Il y a eu aussi l’ouverture de la pharmacie hospitalière à l’Hôpital de Dermatologie
de Bamako l’année dernière.
«Malgré l’austérité budgétaire, l’état et le département en
charge de la Santé et leurs partenaires financiers nous ont apporté leur soutien par l’octroi de plusieurs lots
d’équipements et surtout la réalisation d’investissements majeurs comme la
construction et l’équipement d’une unité de scanner (en fin d’exécution),
l’installation d’une centrale de production de fluides médicaux (en cours) et
l’inscription du projet de construction d’un bloc d’hospitalisation multifonctionnel dans le budget spécial d’investissement de
l’année 2022 et le plan triennal d’investissement», a expliqué le Pr Faye. Il
espère aussi sur la contribution de la Fondation Raoul Follereau.
Il a aussi succinctement souligné que son établissement continue
de cheminer avec ses partenaires historiques et d’y gagner. À titre d’exemple,
le partenariat avec la Fondation Pierre Fabre a débouché sur un partenariat
signé, en octobre dernier à Paris, et qui accorde une subvention pour soutenir
la transformation de l’hôpital sur une période de 5 ans.
«Cette convention prévoie
la construction d’un bloc de consultation, le soutien à la prise en charge des
personnes atteintes d’albinisme, la poursuite de la télédermatologie, l’appui à
la pharmacie galénique, l’équipement intégral du laboratoire d’histopathologie
cutanée, la formation et la recherche», a relevé le patron de l’Hôpital de
Dermatologie de Bamako.
Pour sa part le président du conseil d’administration a
rappelé que sur 70 activités prévues dans le plan opérationnel 44 ont été exécutées
soit 63%, 3 autres sont en cours d’exécution et représentent 4,3%. Mais 18
activités (25,7%) n’ont pu être réalisées en raison de la riposte nationale
contre la Covid-19.
Il a aussi expliqué l’hôpital a accompli l’année dernière
48.150 consultations contre 32.800 en
2020, soit une augmentation de 46%. Et d’énumérer aussi l’organisation de
la Journée de la peau, jumelée à la
Journée internationale de l’albinisme, la réception d’une ambulance médicalisée,
don du président de la Transition, entre autres.
Pour l’exercice en cours, le budget prévisionnel de l’hôpital
est équilibré en recettes et en dépenses à un peu plus de 3,387 milliards de
Fcfa.
Brehima DOUMBIA
Le Mali a célébré, ce 13 octobre 2025, la Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophes, placée sous le thème « Financer la résilience, pas les catastrophes ». À cette occasion, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Général de division Daoud .
Cette annonce a été faite ce lundi 13 octobre par l'État-major général des Armées à l'issue d'une opération menée le samedi 4 octobre dernier. Un autre coup de massue sur les forces du mal après les faits d'armes des FAMa et leurs alliés de l’AES en milieu de semaine dernière.
Les frappes aériennes menées le 8 octobre 2025 dans le secteur d’Inarabane, Région de Ménaka, et ayant fait l’objet d’un communiqué le 9 octobre, ont été exécutées avec un remarquable succès et une grande précision, a annoncé ce samedi 11 octobre 2025 la Direction de l’informatio.
Hier vendredi 10 octobre, les vecteurs aériens des Forces armées maliennes (FAMa) ont encore engrangé des succès en détruisant des bases terroristes dans la zone frontalière avec le Niger..
Dans le cadre des opérations de sécurisation du territoire national, les Forces armées maliennes (FAMa) ont mené, dans la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 octobre 2025, une intervention de grande envergure dans la zone de Zantiebougou, Région de Bougouni..
Le livre du Colonel-major à la retraite Drahamane Diarra est intitulé : «Le sommet de la bravoure». L’ouvrage édité et publié en août dernier par la maison d’édition «ÉDIS» a été présenté au grand public, hier à l’amphithéâtre Thierno Bocar de la Bibliothèque nationale..
