
La lauréate du 2è prix de la presse écrite en ligne
La 2è édition du concours des meilleures œuvres sur l’inclusion dans les médias au Mali a été clôturée le week-end dernier par une cérémonie organisée dans un hôtel de la capitale. C’était sous la présidence du secrétaire général du ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alkaïdi Amar Touré, en présence du président de la Haute autorité de la communication (Hac), Gaoussou Coulibaly, et de l’ambassadeur du Canada au Mali, Nicolas Simard.
Le concours, initié par la Hac, en partenariat avec la Fondation internationale pour les systèmes électoraux (Ifes), Search for Common Ground et la Fondation Azalai, a pour objectif de valoriser les efforts des journalistes maliens dans la promotion de l’inclusion des femmes, des jeunes et des personnes vivant avec un handicap dans les médias. Les productions présentées ont été évaluées selon des critères précis : la pertinence du sujet par rapport au thème, l’impact sur la sensibilisation à l’inclusion sociale et la promotion du genre, la maîtrise de la langue de diffusion, la qualité journalistique du contenu, la créativité et le respect de l’éthique professionnelle.
Trois lauréats ont été récompensés dans chaque catégorie, notamment presse en ligne, radio, presse écrite et télévision. Les récompenses pour ce concours comprenaient pour chaque catégorie un box internet avec une année d’abonnement et 75.000 Fcfa pour le 3è prix, un ordinateur portable et 125.000 Fcfa pour le 2è prix. Et une moto Jakarta plus 225.000 Fcfa pour le 1er prix. Chaque prix est accompagné d’un diplôme. Le prix du meilleur reportage en presse en ligne a été attribué à Ali Diabaté de Lagazettedusahel.com pour son article intitulé «Éducation, un moyen d’inclusion réussie».
Le prix de la première place en radio est revenu à Sadia Camara de la radio Foundara Kadiolo pour son œuvre «Les personnes handicapées dans les médias pendant les campagnes électorales». En presse écrite, Fatoumata Coulibaly du Sursaut a remporté la première place avec son reportage «Soutien aux femmes dans la sphère publique au Mali : la masculinité positive, une attitude à cultiver». Tamsir Diabaté de l’ORTM a obtenu le prix de la télévision pour son reportage «Les traces de trois marcheurs non-voyants».
Maimouna Sow de l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap) a été lauréate du 2è prix de presse en ligne pour son article «Internet : les audacieuses qui transgressent les codes». Alkaïdi Amar Touré a souligné que la question de l’inclusivité est d’une importance capitale pour nos sociétés et doit être encouragée. Il a salué l’initiative de la Hac, qui, selon lui, permet de mettre en lumière des préoccupations cruciales pour l’égalité des sexes et la prise en compte de la diversité dans les médias. Il a également exprimé sa confiance en l’avenir, estimant que ces prix témoignent de la relève assurée et incitent d’autres journalistes à créer des contenus qui promeuvent une meilleure représentation des femmes, des jeunes et des personnes handicapées.
Pour sa part, Gaoussou Coulibaly a insisté sur l’importance de cet événement pour le pays et pour la Hac. Selon lui, il met en exergue un enjeu fondamental qui est l’inclusion sociale à travers la promotion du genre dans les médias. Et d’exprimer sa gratitude envers les partenaires qui ont soutenu la mise en œuvre de ce concours, avant de rappeler le rôle clé des médias dans la construction d’une société plus inclusive et égalitaire, soulignant leur capacité à façonner l’opinion publique, éduquer, sensibiliser et influencer les politiques publiques.
Quant à l’ambassadeur du Canada au Mali, il a souligné que les médias sont des acteurs essentiels de la société civile, responsables de la défense de la liberté de presse et d’expression. Nicolas Simard a rappelé que les femmes, les hommes et les personnes handicapées jouent un rôle déterminant dans la préservation de l’intégrité de l’information, de la cohésion sociale et dans la promotion des messages de paix.
Il a également souligné la nécessité d’équiper ces acteurs pour renforcer leur inclusion dans les médias face à la croissance de la désinformation.
La lauréate Maimouna Sow a témoigné de son bonheur de recevoir ce prix pour la deuxième fois consécutive. Elle a salué l’engagement des femmes dans le domaine du journalisme et a encouragé ses consœurs à poursuivre leurs efforts. Elle a dédié son prix à sa mère, qui l’a soutenue tout au long de sa carrière.
Fatoumata Mory SIDIBE
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