
Les populations se réjouissent de la présence de file de remorques en provenance de Dakar
Les populations de la Cité des rails ont été
très soulagées de la levée des sanctions de la Communauté économique des états
de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), entrainant notamment la réouverture des
frontières. Dans la banlieue de Kayes se trouve le poste de sécurité de
Alahina. En ce mercredi 6 juillet, on observe une grande file de remorques en
provenance de Dakar, capitale du Sénégal. Chacun attend son tour pour remplir
les formalités au niveau des postes de la douane et de la police.
Le même scénario est visible entre la
direction régionale de la douane, où se trouve le scanner, et le village de
Kamankolé. Sur cet axe Kayes-Dakar, notre équipe de reportage a croisé quelques
remorques et autres véhicules venant de la frontière sénégalaise.
Arrivé au niveau du poste de sécurité de
Alahina, où se fait l’enregistrement des véhicules, notre équipe de reportage
constate que les différentes forces de sécurités et structures intervenant dans
le domaine du transport routier sont à pied d’œuvre. Un agent de la sécurité
s’active pour rendre la circulation fluide à l’entrée du village. Non loin de
lui, un jeune soulève la barre aux couleurs rouge et blanche qui sert de
barrage, afin de dégager la voie pour le passage des véhicules.
Avant
d’atteindre le bâtiment abritant les postes de contrôles, on aperçoit à droite
un groupe de chauffeurs, d’apprenti-chauffeurs et de syndicalistes en train de
discuter sous l’ombre d’un arbre. Parmi eux, figurent Mahamadou Kéïta, membre
du syndicat des transporteurs routiers de Kayes. «Nous sommes très contents de la levée de
l’embargo. Les chauffeurs, de même que les propriétaires de véhicules, souffraient
beaucoup à cause des conséquences des sanctions de la Cedeao. Certains avaient
même cessé de travailler.
Le prix du carburant a aussi augmenté. Les passagers aussi n’avaient pas suffisamment d’argent pour faire face aux tracasseries au niveau de la frontière et d’autres postes de contrôles», soutient Mahamadou Kéïta. Il demande au gouvernement de subventionner les prix du carburant (essence, gazoil) pour alléger les souffrances des usagers de la route. Selon lui, le prix de 5 litres de ce carburant oscille entre 25.000 et 30.000 Fcfa contre 15.000 auparavant.
VIE CHÈRE-Selon ce syndicaliste, la vente des
billets pour le trajet Kayes-Dakar avait cessé. Mais, la navette était assurée
par les taxis et véhicules de 7 places qui débarquaient les passagers à Diboli,
frontière Mali-Sénégal. Et ils devaient traverser le pont à pied ou emprunter
les pirogues pour rallier la ville sénégalaise de Kidira qui se trouve sur la
rive gauche du fleuve La Falémé.
Mais, ce calvaire a pris fin avec la levée des
sanctions qui a été décidée le dimanche 3 juin 2022 à Accra (Ghana) lors de la
conférence des chefs d’état et de gouvernement de la Cedeao. Ces sanctions
avaient été prises dans cette capitale du Ghana, en janvier dernier, pour
contraindre le Mali à revenir à une vie constitutionnelle normale. «Les bus et
autres véhicules de transport en commun ont repris le trafic le mardi 5 juillet
2022. Le 1er car wolof (car sénégalais) est arrivé hier (mardi) nuit »,
annonce ce syndicaliste.
«L’embargo a rendu la vie chère. L’état doit
penser aux populations, notamment les chauffeurs, dont la situation est précaire»,
souligne Mahadi Konaté, un autre membre du syndicat. Le chauffeur de taxi, Mamadou Diarra, félicite
les autorités de la Transition dont les efforts ont permis de réduire les
tracasseries sur l’axe. Il se plaint du fait que chaque passager paye 3.000
Fcfa si sa carte d’identité est périmée alors que la contravention est, selon
lui, estimée à 500 Fcfa et 1.000 Fcfa si l’intéressé perd sa pièce d’identité.
Au niveau de Diboli, il affirme que les Maliens, tout comme les étrangers,
payent 10.000 Fcfa.
Dans la matinée de ce mercredi vers 10 heures, le mouvement est timide sur l’axe Dakar-Kayes-Bamako, précisément au niveau du poste de surveillance située dans la Commune rurale de Khouloum. Mais la situation ne tardera à changer. «La levée de l’embargo nous a beaucoup plu. Nous dépendons du Sénégal. à cause des sanctions, le prix de la tonne de ciment sénégalais a atteint 120.000 Fcfa et celui d’une tonne de ciment local à 92.500 Fcfa. Je pouvais attendre deux mois pour avoir mes marchandises», affirme Ibrahim Ilo Sissoko, commerçant détaillant au carrefour des logements sociaux de Kayes, qui abritait l’ancien poste.
Bandé Moussa SISSOKO / AMAP - Kayes
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