
Le citoyen est au début et à la fin du processus de décentralisation
Cette conférence s’est déroulée sous la direction de son président, Bandiougou Diawara, et s’inscrivait dans le cadre de la célébration de la Journée africaine de la décentralisation et du développement local. «Cette journée donne l’occasion à l’ensemble des acteurs et agents de développement de vérifier, de voir les acquis, les insuffisances et de proposer des solutions pour rectifier les erreurs parce que le processus de la décentralisation interpelle l’ensemble des acteurs, permet aux citoyens d’être parties prenantes aux actions de développement à travers leur implication dans la planification du développement local», a expliqué le conférencier Sanding Adiawaakoye.
Selon lui, le citoyen est au début et à la fin du processus de décentralisation, car il est à la fois décideur, contribuable, bénéficiaire et contrôleur. D’où la nécessité pour le Conseil régional et ses experts de s’interroger sur les acquis, mais aussi de jauger les difficultés et les perspectives afin d’aider les collectivités à assurer une meilleure fourniture des services sociaux de base (éducation, santé, eau-hygiène-assainissement, infrastructures et jeunesse).
«Le thème de cette année nous pousse à des réflexions sur l’exploitation du capital humain (femmes, hommes et jeunes) pour booster le développement. Nous avons constaté que la croissance démographique n’est pas proportionnelle à la croissance économique», a souligné Sanding Adiawaakoye. Les deux conférenciers ont déploré le fait que des associations bénéficiaires des subventions du Conseil régional ne produisent pas de rapports pour justifier l’utilisation des fonds qui leur ont été attribués. Un fait qui serait dû à une méconnaissance des clauses.
L’assistance a aussi eu droit à une communication de Mamadou Fofana, membre du CRK sur le concept de l’unité et de la cohésion sociale. Après les exposés, les participants se sont réjouis de cette initiative qui édifie les gens sur les réalisations du CRK. L’accent a été mis sur la mobilisation des ressources, notamment la taxe de développement régional et local (TDRL). D’après les conférenciers, le respect du calendrier de recouvrement (1er janvier-31 mars) des TDR et autres taxes permet aux communes d’avoir des droits de tirage très élevés.
La seule fausse note reste plus ou moins la marginalisation de la presse. Le coordinateur régional de l’Union des radios télévisions libres (Urtel), Issaka Coulibaly, a dénoncé le fait qu’aucune allusion n’a été faite à la communication, qui est pourtant incontournable dans le processus de décentralisation. Il faut souligner que certains organes de presse privés comme étatiques ne bénéficient pas de ces subventions, en dépit des accords de principe. D’autres ont plaidé pour la relecture du Code des collectivités afin de mettre leurs élus dans de bonnes conditions pour plus d’efficacité dans le travail. Il en est de même que la loi sur le quota réservé aux femmes et aux jeunes dans les instances de prise de décisions et celle concernant les fiscalités. «On a senti que les gens ont vraiment envi de poser des questions, d’apprendre. L’année prochaine, il y aura une autre édition qui sera marquée par des présentations sur les activités de notre collectivité. Nous allons intégrer les recommandations dans un plan d’actions», a déclaré Bandiougou Diawara.
Bandé Moussa SISSOKO / AMAP - Kayes
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