L’art en héritage

Passionné des arts depuis le bas âge, Ibrahim Ballo, après ses études primaires, intègre l’Institut national des Arts (INA) d’où il sort avec un diplôme en arts plastiques, en 2012. Ensuite, il poursuit ses études au Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté où il obtient un Master en arts plastiques, en 2017.

Publié vendredi 11 février 2022 à 07:12
L’art en héritage

 Aujourd’hui, Ballo est un artiste jouissant d’une notoriété internationale. Il expose en solo, duo et en collectif au Mali, en Afrique et dans le monde. Il est également membre des collectifs de jeunes artistes réunis au sein de Sanou’Art et Tim’arts, tous deux basés à Bamako au Mali.

Issu d’une famille d’artistes, Ibrahim n’a fait que suivre son destin qui l’avait naturellement guidé dans le métier des arts. Un papa musicien-instrumentaliste et une grand-mère chanteuse ont suffi à donner l’amour des arts au jeune Ibrahim qui depuis à l’école primaire dessinait pour ses amis contre quelques pièces d’argent.

Malgré sa jeunesse, Ibrahim Ballo n’est plus à présenter car ayant participé à de nombreuses expositions sur le continent et au-delà de la Méditerranée. D’abord, sur le plan national, Ibrahim a participé à l’exposition collective de peinture à la Galerie Médina Bamako organisée par le collectif Tim’arts en 2015, sans oublier ses 4 participations successives (de 2014 à 2017) au Festival international des arts visuels (Faiva) organisé par le Centre Soleil du Mali. Un centre culturel qui contribue beaucoup à la promotion des jeunes artistes.

En 2015, Ballo prend part à l’exposition collective d’Angers Jumelage (AAJ) et Amnesty international au 31ème Salon des artistes pour la liberté en France (Angers). En 2016, il participe à une exposition duo à la galerie Tim’arts au Musée du district de Bamako.

Fort de ces expositions, Ballo est invité à participer au Festival Murmures au Burkina Faso en 2016, avant de remporter en 2017 le prix des ateliers Sahm en Arts Visuels lors de la 6ème édition du Festival international des arts visuels au Congo Brazzaville, en 2017.

Ballo était également à la Biennale de Dakar, en 2018. Il participa en 2019 à la Villa Soudan de Bamako et à la Villa Yirisuma du Burkina Faso. à noter que ses œuvres ont été exposées à Akka à Paris (France). Il était également dans la sélection officielle de Ségou’Art cette année (2020). C’est dire combien Ibrahim est sollicité aujourd’hui.

Youssouf DOUMBIA

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