
L’artiste Salif Keïta, conseiller spécial du Chef de l’Etat avec Mariam Doumbia, l’épouse du défunt
Ses funérailles se sont déroulées en présence des ministres Mamou Daffé de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme et Mamadou Koné des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes. Y étaient aussi des anciens Premiers ministres et anciens ministres, mais aussi des personnalités politiques et religieuses et une foule d’artistes, de parents et d’amis.
Tous ont tenu à accompagner à sa dernière demeure l’un des artistes maliens, les plus connus dans le monde et qui a marqué de son empreinte les grands rendez-vous de la musique avec son épouse Mariam Doumbia. Ce dimanche 6 avril restera longtemps gravé dans les anales de la culture et des médias qui ont consacré des heures à rendre hommage à l’illustre disparu.
Le ministre Mamou Daffé a présenté les condoléances de la nation au nom du Chef de l’État, le Général d’armée Assimi Goïta et du gouvernement. Il s’est difficilement exprimé sur le baobab de la musique, témoignant de son engagement et de son patriotisme. Amadou était un grand homme malgré son handicap. Il a été aussi un porte-étendard du pays. Le ministre Daffé a invité son épouse à s’en remettre à Dieu. C’est plutôt une journée de bénédiction, de prière, de pardon et surtout de compassion.
La fille du défunt, Kadiatou Bagayoko, a simplement parlé des qualités humaines de son père qui était aussi versé dans la religion, avant de témoigner de sa reconnaissance à toute la nation pour l’admiration vouée à ses parents au service de l’humanité. «Maman, nous ne devons pas pleurer aujourd’hui car nous avons le soutien de tout ce monde», a-t-elle laissé entendre.
Boubacar Doumbia de la faille de son épouse a remercié les parents et collaborateurs de l’artiste. La communauté «Tijâniyya» aussi a témoigné de la foi du défunt. Son compagnon, ami de longue date, l’artiste Salif Keïta, rappellera son obligation de parler des qualités du défunt. «J’ai passé les meilleurs moments de ma carrière avec Amadou Bagayoko.
C’était un homme de bien et calme. Je n’ai jamais vu quelqu’un comme lui parce qu’il incarnait le bien», a relevé Salif Keïta. Pour lui, la disparition d’Amadou est une grande perte pour notre pays, car c’était un baobab de la musique. Et d’inviter son épouse à accepter les choses avec philosophie. «Mariam, le courage ne te manquera point pour surmonter cette tragédie. Amadou restera dans nos cœurs parce qu’on ne pourra jamais l’oublier…»
Pour l’artiste Afel Bocoum, le défunt était un bel exemple qui restera toujours avec nous. De son côté, le professeur de musique à l’Institut national des arts (INA) de Bamako, Souleymane Dembélé dit N’Do, a évoqué son dernier passage à l’Institut, le 26 février dernier, pour un partage d’expériences avec les étudiants. C’était un homme humble, sage et reconnaissant qui ne cessait de parler de ses maitres. Après la prière mortuaire, le corps a été remis à la famille.
Amadou SOW
«Bon sang ne saurait mentir». L’adage peut s’appliquer aisément à la situation de Fatou Cissé, la fille de l’illustre cinéaste Souleymane Cissé, décédé le 19 février dernier à Bamako, alors qu’il s’apprêtait à présider le jury de la catégorie long-métrage de fiction du Fes.
L’Année de la culture est bien intégrée. En tout cas, les différents départements ministériels sont engagés à accompagner les acteurs de la culture en vue de concrétiser la vision du Chef de l’État, le Général d’armée Assimi Goïta..
«C’est en forgeant que l’on devient forgeron». Cette maxime peut être appliquée parfaitement à la situation de Sirandou Dianka. Une styliste malienne qui puise son inspiration de son appartenance ethnique. Numu-Den ou «Être numu ou forgeron», un métier artisanal qui fait appel à l’in.
Le Musée national du Mali accueille l’exposition intitulée : «Ŋ𝒊𝒏𝒊𝒌𝒂𝒍𝒊 𝒂𝒏𝒊 𝒅𝒊𝒂𝒕𝒆» (questionnement et calcul) de l’artiste plasticien malien, Tidiane Ndongo. Le vernissage s’est déroulé jeudi dernier sous la présidence du secrétaire généra.
Ce rendez-vous festif, organisé à l’initiative de l’ambassade d’Espagne, se veut un espace de partage d’expériences. C’est aussi une opportunité de sensibilisation sur la migration.
L’Année de la culture décrétée par le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, est en marche depuis le lancement du Projet culture Mali 2025 en février dernier par le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé.