
L’Essor : Comment vous vous sentez au Mali ?
Bjorn De Decker : Je me sens très bien,
j’adore la population malienne elle est très chaleureuse. C’est ma toute première
fois de venir ici et de participer au Tour cycliste international du Mali. Vous
savez, le Mali est une terre d’hospitalité le premier jour de la course à
Sikasso quand j’ai franchi la ligne d’arrivée j’ai vu des hommes, des femmes et
des enfants m’applaudir.
Ça m’a fait chaud au cœur et j’ai dit à notre entraîneur
Jacques Lepère que les Maliens sont bien. Ce qui plaît le plus, ce sont les
plats maliens, l’autre jour à Sikasso j’ai mangé du yassa à base d’oignons, c’était
tellement bon que j’ai demandé à me servir une deuxième fois. Nous sommes bien
logés et la Fédération malienne de cyclisme s’occupe bien de toutes les délégations.
S’il plaît à Dieu après la course, je viendrai au Mali cette fois-ci pour faire
du tourisme.
L’Essor : Comment se passe le Tour cycliste international du Mali ?
Bjorn De Decker : Dieu soit loué, la
course se passe bien. Le ciel est très clément avec nous, il faut avoir le
courage de l’avouer. Ces trois jours non stop il pleuvait dans certaines
localités du pays et cela m’a aidé à garder le Maillot jaune. La température
est très bonne et j’espère que cela continuera jusqu’à la fin de la course.
Vous savez, il y a beaucoup de bons cyclistes dans le peloton, dont Yaya Diallo
qui est un grand sprinter.
Il a beaucoup de talents et me pose des
problèmes depuis le début de la course. S’il arrive à avoir des stages en
Europe, je pense qu’il peut être un grand champion. D’autres coureurs maliens
comme Drissa Bamba, Tiémoko Diallo, Tiémoko Diamouténé et Fidèle Cissé montrent
également de belles choses dans la course, tout comme les Burkinabés Soumaïla
Ilboudo, Rassid Bouda et Harouna Ilboudo. Du côté des Marocains, on peut citer
Ait Akbour Saad, le spécialiste des Points chauds et Rahil Zouhair.
L’Essor : Vous portez le Maillot jaune depuis la 1ére étape, quel sentiment vous anime ?
Bjorn De Decker : Un sentiment de joie
et de fierté, mais comme je n’arrête jamais de le dire, je le dois à mes coéquipiers
que sont Smet Guy, De Smet Olivier, Ronsse Gauthier et De Boes Timmy. Sans
oublier notre excellent entraîneur Jacques Lepère. Ce Maillot jaune est pour
eux. Nous jouons très collectivement et ce sont eux qui me donnent la force. On
va continuer sur le même rythme afin de répartir avec la tunique en Belgique,
mais je sais que ça ne sera pas facile. Il y a beaucoup de cyclistes qui
peuvent prétendre à la victoire finale.
L’Essor : Peut-on connaître vos objectifs pour ce Tour ?
Bjorn De Decker : C’est tout simplement
le Maillot jaune et je ferai tout pour le garder. En dehors du Maillot jaune,
c’est de découvrir ce beau pays et la culture malienne qui est très riche. Tout
en pédalant, je regarde un peu la nature depuis le début de la course. Je me
suis fait aussi des copains dans le groupe comme le Malien Yaya Diallo et les
Marocains Ait Akbour Asaad et Rahil Zouhair.
L’Essor : Avez-vous un message pour les organisateurs ?
Bjorn De Decker : Jusque-là, ils font
un travail remarquable et je les en félicite. Nous sommes bien logés et nous
mangeons bien, c’est l’essentiel. Je salue également l’excellent travail des
forces de sécurité du Mali, elles nous escortent très bien et nous nous sentons
en sécurité totale. Le Mali est une destination sûre, ça fait très plaisir de
vivre au Mali. J’adore le Mali et les Maliens et j’invite les cyclistes maliens
à me laisser partir en Belgique avec le Maillot jaune (rires).
Ce sera un grand souvenir pour moi, mais quel que soit le résultat final de la course, le Mali restera à jamais dans mon coeur.
Propos recueillis par
Djeneba BAGAYOGO
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