Les propriétaires de ces produits avaient trouvé gîte et couvert dans les sites d’orpaillage
Il
s’agit de 1.210 comprimés de tramadol, 337 comprimés de diazepan, 7 comprimés
de rivotril, 186 boules de cannabis et 192 sachets de kush. La mission qui a
permis cette saisie était dirigée par le chef d’antenne régionale de l’OCS et
son équipe d’intervention. Les propriétaires de ces produits
avaient trouvé gîte et couvert dans les sites d’orpaillage de Fourou et de
Dadjan afin de mieux ravitailler leurs clients. Selon le premier responsable de
l’OCS de Sikasso, ils étaient au nombre de quatre dont deux Maliens et les deux
ressortissants de la sous région. Trois d’entre eux ont été interpellés et mis
à la disposition du Tribunal de grande instance de Sikasso, le quatrième serait
en fuite.
Également, le 18 mai dernier, au
cours d’une mission à Heremakono, des agents de la douane de Sikasso ont saisi
3.500 g de cocaïne. La mission s’inscrivait dans le cadre du trafic
international de cocaïne. Le propriétaire était un Nigérian âgé d’une
quarantaine d’années. La cocaïne provenait du Nigéria pour Bamako. Après la
saisie, les agents de la douane ont remis le dealer ainsi que la cocaïne à la
disposition de l’OCS de Sikasso pour les procédures d’enquête. L’OCS les a mis
à la disposition du tribunal pour des besoins d’enquête.
Notons que le 18 avril dernier le
chef d’antenne de l’OCS de Sikasso et son équipe ont découvert un champ de
culture de cannabis à 2,5 km du village de Gongasso (Cercle de Sikasso). Le
champ contenait 352 plants de cannabis et 76 plants de pépinières. Le
propriétaire du champ a affirmé qu’il s’approvisionnait en cannabis dans un
village du Burkina Faso. Actuellement, le village étant touché par une attaque
terroriste, il en a profité pour semer quelques plants dans son champ. Ces
plants étaient mélangés à ceux de tomate, d’aubergines et d’orangers.
La mission de l’OCS a déterré les plants de cannabis et saisi la motopompe du cultivateur qui lui facilitait l’arrosage de son champ. À son arrestation, le cultivateur a affirmé avoir cultivé le cannabis pour sa propre consommation. Il a été mis à la disposition de la justice.
Le chef d’antenne de l’OCS de Sikasso a saisi l’opportunité pour inviter la population à s’impliquer dans la lutte afin d’éradiquer le fléau qui, selon lui, commence à gangrener la région.
Mariam DIABATE / AMAP - Sikasso
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.