
Des masques dogons
Les conférenciers principaux étaient le chef de
cabinet du ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et
du Tourisme, Yamoussa Fané, et le président de la Commission nationale
d’organisation, Adéné Togo. Cette
année, la communauté bo a été choisie comme invitée, d’honneur. Pour rappel,
l’année dernière c’était la communauté kel tamaseq et l’année d’avant, la
communauté soninké était à l’honneur. C’est dire que, le Festival culturel
Ogobagna est un moment de brassage et de cohésion dont notre pays a surtout
besoin aujourd’hui.
Selon les organisateurs cette 9è édition aura lieu sur la
place du Cinquantenaire (Bamako) sous le thème : «La contribution des
institutions et mécanismes endogènes dans la refondation de la bonne
gouvernance publique au Mali». L’intérêt de ce thème, a évoqué le président de
la Commission nationale d’organisation est de comprendre que pour résoudre nos
différends, régler les problèmes entre personnes, on ne s’orientait pas
directement vers les institutions modernes. «Avant nos institutions
traditionnelles pouvaient résoudre des questions de conflits, prendre des
décisions comme par exemple où construire un Centre de santé pour la
communauté. Toutes les décisions irrévocables étaient prises par des mécanismes
endogènes.
Ceux-ci
étaient quasiment inattaquables», a précisé Adéné Togo. Et de dire
qu’aujourd’hui, «nous voyons que les décisions sont prises en consultation avec
les institutions nouvelles». Il a reconnu l’importance des institutions
nouvelles, mais posé de nombreuses interrogations : Avant c’était
comment ? Pourquoi ça marchait ? Aujourd’hui, quelle est la place de
ces institutions ?
Le
chef de cabinet a souligné que ce Festival représente beaucoup pour son département
et l’ensemble du peuple malien. «Nous célébrerons bientôt la 9è édition de ce
rendez-vous culturel qui est inscrit en bonne place dans l’agenda culturel du
Mali. C’est l’une des grandes manifestations culturelles de notre pays. Donc,
mon département comme d’habitude accompagnera ce grand festival. Et notre appui
ne fera pas défaut», a promis Yamoussa Fané. Il félicitera, au nom du ministre
en charge de la Culture, la Commission nationale d’organisation de Festival
culturel Ogobagna. L’artiste Ben Zabo,
secrétaire chargé de la culture de l’association «Bwa niimi», s’est
réjoui de voir sa communauté choisie comme invitée d’honneur de cette 9è
édition du festival culturel Ogobagna.
«C’est un grand honneur pour ma communauté
parce que c’est une grande marque de considération de l’Asssociation Djinna
Dogon à notre égard», a dit Ben Zabo, avant d’exprimer sa fierté et témoigner
sa reconnaissance aux organisateurs. «Au regard de cette considération, la
communauté bo va s’investir pour autant que faire se peut pour soutenir nos
frères de Djinna Dogon, conformément à la devise malienne Un peuple-Un but-Une
foi.
Donc, «nous avons prévu artistiquement de montrer tout ce que nous avons dans notre terroir pour attester de notre représentativité lors de ce Festival culturel Ogobagna», a expliqué le secrétaire chargé de la culture de l’Association Bwa niimi. Ben Zabo a ajouté que son organisation réunira tous les moyens possibles en vue de mettre ensemble tous les artistes bwa.
Sinè TRAORE
Le gouverneur de la Région de Koulikoro, le Colonel Lamine Kapory Sanogo, a présidé, vendredi dernier dans la salle de conférence du gouvernorat, une réunion sur les préparatifs de la prochaine Biennale artistique et culturelle qui doit se tenir en décembre à Tombouctou..
La 9è édition de ce rendez-vous du balafon, un instrument mythique propre à certaines communautés africaines, se tiendra sous le thème : «Le Balafon, symbole de la transformation sociale dans un nouvel espace souverain». Rendez-vous est pris du 9 au 11 octobre prochains dans la capitale du K.
Il se nomme Aly Guindo, mais tout le monde l’appelle par le sobriquet Waka qui signifie «vient en mossi». Sa profession : guide individuel, une activité qu’il exercice depuis 2013 et qui fait aujourd’hui de lui un acteur presque incontournable du tourisme national..
La capitale malienne (Bamako) accueillera la 2è édition de la Nuit du textile africain (NTA). Elle se tiendra du 8 au 14 septembre prochain sous le thème : «Textiles africains : impacts culturels et économiques»..
Le moins que l’on puisse dire est que «2025, décrétée Année de la culture» fait des émules. Depuis janvier dernier, les présentateurs et présentatrices du JT de 20h du dimanche sur les antennes de l’Ortm s’habillent en made in Mali..
Les forces vives du Cercle de San ont procédé, jeudi dernier à l’évaluation de l’organisation de la phase locale de la Biennale artistique et culturelle qui s’est déroulée du 22 au 24 juillet dernier dans la région..