
Le président du Comité de pilotage du Dialogue
inter-Maliens, l’ancien Premier ministre, Ousmane Issouffou Maïga, assurait la
police des débats en présence du président de la Commission II, l’ancien
ministre Abdrahamane Sylla. C’était
à bâton rompu. D’entrée de jeu, Sidy Mohamed de Taoudéni a mis en cause la
proposition de déterminer le nombre des députés et sénateurs au prorata de la
population et par circonscription régionale au lieu des cercles, selon le
dernier recensement. Pour lui, cela pourrait être une source de frustration
susceptible d’entraver la paix dans certaines localités.
Bouréima
Niangaly s’est opposé à la proposition d’exiger un minimum de niveau
d’instruction pour les candidats aux fonctions électives. Son inquiétude se
situe au niveau de la nature de l’instrument à utiliser (français, arabe,
connaissances traditionnelles, entre autres) pour distinguer le niveau
d’instruction des candidats aux fonctions électives. Pour le délégué de
Bougouni, Boubou Cabeul, il faut revoir la composition du Conseil national de
Transition (CNT), afin d’y représenter toutes les nouvelles régions.
Les
délégués de la diaspora n’y sont pas
restés en marge des discussions. Loin s’en faut. Mme Coulibaly Ramata Maïga,
venue de la France, a d’abord demandé la création d’un second consulat à Paris et
d’une Maison des Maliens permettant à la 2è génération de se côtoyer pour
perpétuer notre «Danbé» (dignité). Et de pointer un doigt accusateur sur les
associations faitières des Maliens établis à l’extérieur. Selon elle, le Haut
conseil des Maliens de l’extérieur (HCME) et le Conseil supérieur de la
diaspora malienne (CSDM) n’œuvrent pas pour l’intérêt de nos compatriotes
établis à l’extérieur.
Par
contre, Mme Diallo Fatoumata Kéita, une déléguée venue du Gabon, n’est pas de
cet avis. Après avoir reconnu les difficultés dans l’obtention des documents
administratifs de notre pays à l’étranger, elle a balayé d’un revers de main
l’inutilité publique du Haut conseil des Maliens de l’extérieur. Selon elle, cette structure, créée à la
faveur de la Conférence nationale
depuis 1991, intervient fréquemment au secours de notre diaspora.
Durée
indéterminée de la Transition- C’est avec un tonnerre d’applaudissements que
les participants ont apprécié des interventions soutenant la prolongation de la
Transition pour une durée indéterminée et la candidature du président de la
Transition, le colonel Assimi Goïta, à la prochaine présidentielle. Le délégué
de Tombouctou, après avoir apprécié l’interdiction d’immixtion des chefs
religieux sur la scène politique, a indiqué que le chef de l’État doit
continuer à diriger notre pays.
Selon
Mahamane Traoré, il ne faut pas donner
de mandant à la Transition au risque de jeter le discrédit aux autorités au
cas, où il sera pas possible de tenir la date fixée. «La Transition doit
continuer tant que les conditions ne sont pas réunies sur l’ensemble du
territoire national», a souhaité ce délégué de Tombouctou, tout comme plusieurs
autres.
Pour
sa part, le délégué venu des États Unis
d’Amérique a été, on ne peut clair. Selon le professeur Diola Bagayoko, 2 à 5
ans ne sont pas exagérés pour la durée de la Transition. Car, selon lui, c’est
à partir de 2023 que notre pays a pu arracher son indépendance. En appui à ses
propos, il a évoqué des accords secrets qui nous liaient à la France. «Il se
trouve que beaucoup de Maliens ne savaient pas que le Mali n’était pas
indépendant de 1960 à 2023. Au cas où quelqu’un ne sait pas, allez lire les 11
impositions françaises qui font partir du pacte pour la continuation de la
colonisation», a-t-il soulevé, tout en détaillant quelques accords de ces
impositions.
Faut-il retenir que dans son projet de résolutions, la commission II a recommandé la prise de mesures fortes pour affirmer la souveraineté nationale, assainir le climat politique et social, conduire des réformes nécessaires pour la consolidation de la démocratie, renforcer l’autorité de l’État pour une plus grande crédibilité des institutions et rétablir la confiance les acteurs.
Oumar DIAKITE
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