
Le développement de l'agriculture est l'un des piliers de la souveraineté d'un pays. Elle ne peut s'acquérir que par la résistance et la persévérance. C'est ce qui ressort en substance du discours du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, chef de l'État, président du Conseil supérieur de l'Agriculture (CSA), à la clôture des travaux de sa 14è session. La cérémonie a enregistré la présence du Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, de l'ensemble des membres du gouvernement et du CSA.
C'est dans une ambiance studieuse que les participants ont suivi avec attention, la présentation en "diapo" du ministre de l’Agriculture, Lassine Dembélé, portant sur le bilan de la campagne agricole 2023 et le Plan triennal consolidé et harmonisé sur une programmation 2024 et une projection 2025-2026.
L'année dernière, sur une prévision de 10,9 millions de tonnes de céréales, il a été réalisé une production de 9,9 tonnes, soit un taux de réalisation 91,41%. Plus de 9 milliards de Fcfa ont été mobilisés pour le dédommagement des victimes de catastrophes naturelles et autres sinistres liées à l'insécurité, sur leur production agricole.
Sur les 14 recommandations formulées, 9 ont été entièrement exécutées soit 64,30%, 5 sont en cours d’exécution soit 35,70%. Pour la production cotonnière, sur une prévision de 750.000 tonnes, 582.558,7 tonnes ont été produits, soit un taux de réalisation de 77,7%.
Au titre de la campagne 2024, sur une superficie exploitable de 6.315.656 ha, il est prévu une production céréalière de 11.095.840 tonnes. Les prévisions de production de coton graines se chiffrent à 765.000 tonnes sur une superficie cultivable de 757.000 ha.
Pour assurer un meilleur développement au secteur agricole, un certain nombre de mesures ont été annoncées par le président du CSA. Il s'agit de la subvention des intrants agricoles dont le prix de l’Urée à 14.000 Fcfa, l'engrais organique à 3.000 Fcfa et la DP à 17.500 Fcfa. Le prix de vente du coton a été majoré de 250 à 300 Fcfa le kilogramme.
Pour sécuriser le cheptel et créer une valeur ajoutée à la production agricole, animale, halieutique et aquatique, le colonel Assimi Goïta a exhorté les uns et les autres (gouvernement, entreprises privées et particuliers) à plus de de créativités et d'initiatives pour la transformation de nos produits, afin de leur garantir un marché local dynamique, qui est aussi promoteur d'emplois pour les jeunes. À cet effet, il a réaffirmé le soutien total de l'État à ces initiatives.
Cheick Amadou DIA
Sixième du genre, cette réunion mensuelle du cadre de concertation secteur public/secteur privé dresse un bilan mitigé de la prise en charge effective des préoccupations de chaque partie prenante du processus de développement économique.
Il est prévu cette année, 11.696.721 tonnes de céréales et 682.000 tonnes de coton graine. De quoi amorcer la campagne de 2026 avec sérénité.
L’institution financière mondiale est venue s’enquérir des préoccupations du gouvernement malien dans la conduite de ses actions de développement de façon générale, et proposer des pistes de solutions à la crise économique couplée à la crise politico-sécuritaire qui secoue notre pays.
Cet ancien des Organisations non gouvernementales internationales au Mali, s’était d’abord mué en promoteur d’un campement touristique dans la ville de Tombouctou où il résidait, avant de devenir aujourd’hui un producteur agrobiologique. Sa ferme de 3 hectares se trouve à Yola, près de.
Cette rencontre stratégique est devenue, au fil des ans, un cadre privilégié d’échanges et de réflexion sur les défis et opportunités du secteur agricole au Mali.
Le Programme, qui s’étend sur 3 ans (2024-2027), est financé par le Royaume des Pays-Bas en partenariat avec l’Unicef.