C’était samedi dernier au gouvernorat du District de Bamako en
présence des membres du gouvernement et du Conseil national de Transition
(CNT). L’objectif de cette rencontre
était de sensibiliser les jeunes de la Confédération AES afin qu’ils prennent
leur place au cœur de ce processus d’intégration. Le président du Renajem et
membre du CNT, Alioune Guèye, a rappelé que le 6 juillet 2024 fut un jour
historique et mémorable pour le peuple du Sahel en général et ceux du Burkina
Faso, du Mali et du Niger en particulier.
«Car, ce jour à Niamey au Niger,
trois courageux chefs d’État, le capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso, le
colonnel Assimi Goïta du Mali et le général Abdourahamane Tiani du Niger, ont
fait l’histoire en concrétisant la volonté et les aspirations de leurs peuples
par la mise en place de la Confédération AES», a-t-il déclaré. Selon lui, la
création de la Confédération AES est une volonté des trois chefs d’État de
mettre leur force ensemble, de donner des réponses concrètes aux problèmes du
Sahel, notamment le terroriste et la pauvreté.
La ministre
de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle,
Mme Bagayoko Aminata Traoré, a, au nom de son collègue chargé de la Jeunesse,
salué à sa juste valeur le thème de la conférence, qui est un engagement majeur
de la jeunesse de notre espace commun de soutenir la dynamique de la Confédération
AES de façon générale et d’accompagner son président en exercice, le colonel
Assimi Goïta dans sa noble mission.
Elle s’est réjouie d’avoir constaté la forte mobilisation des jeunes au tour des idéaux de la Confédération AES et de la pertinente vision des trois chefs État qui souhaitent donner un autre visage au Sahel.
Soulemane Bobo TOUNKARA
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.