
Notre compatriote a été devancée par le Togolais Koffi Kegou avec l’Acogny d’Or
et le Burkinabé Aziz Zoundi qui a remporté l’Acogny d’argent. C’était la
semaine dernière à Bobo-Dioulasso au Burkina à l’initiative de la structure
Ankata Faso danse théâtre de Serge Aimé Coulibaly.
L’édition de cette année a enregistré la
participation de 60 artistes de 18 pays africains. Kadidja Tiemanta a présenté
la pièce chorégraphie : «Banbali 10 fin». Elle est née d’une envie de
créer un spectacle à cœur ouvert, dans une performance de 25 minutes, nous
explique-t-elle.
«J’aborde la question de la résilience et de l’impuissance face à la douleur de
la maladie des êtres chers. «Banbali 10 fin est un dialogue corporel, un voyage
chorégraphique qui transcrit mes émotions face à la maladie de ma mère,
l’angoisse, la détermination, le dépassement de soi», poursuit-elle.
Passionnée
de danse depuis sa tendre enfance, elle a patienté jusqu’à l’obtention de son
baccalauréat. C’est ainsi qu’en 2009, elle décide de faire de cet art son
métier. Sur insistance de ses parents, elle a dû s’inscrire d’abord dans une
autre faculté, avant d’être autorisée à aller au Conservatoire des arts et
métiers multimédia Balla Fasseké Kouyaté (CAM-BFK). En 2012, elle passe le
concours d’entrée dans cette prestigieuse école et décroche en 2017 un Master 2
en danse. Elle s’est ainsi donnée tous les moyens non seulement de savoir
danser, de maîtriser son corps, mais aussi de pouvoir conceptualiser les pas de
danse et les chorégraphies.
L'artiste
fait des créations qui sont montrées au Mali et en Afrique. Consciente de la
nécessité d’acquérir des expériences, elle va poursuivre sa formation à l’École
des sables au Sénégal avec la célèbre danseuse et chorégraphe, Germaine Acogny,
au Centre de développement chorégraphique la «Termitière» au Burkina Faso ; au
centre Don Sen Folo à Bamako voire au Brésil dans le cadre de la rencontre
artistique Glomus Camp.
Elle
a à son actif un duo créé en 2017 intitulé : «Différent comme toi» en
collaboration avec Yacouba Coulibaly et une performance en duo «Crossing»,
créée dans la même année. Elle est interprète dans des créations comme
«Legacy » de Nadia Beugré (Côte d’ivoire) lors du Fari Foni Waati
#2 ; Sans tite de Taoufiq Izeddiou (Maroc) lors du Fari Foni Waati
#3 ; «In the Box» de Nikoko Yao (Côte d’ivoire), le Sacre du Printemps
(Compagnie Pina Bausch). Son parcours a croisé aussi le chemin de Patrick
Acogny (Sénégal-France), Kettly Noël (Haïti /Mali), Serge Aimé Coulibaly
(Burkina Faso), Nora Chipaumire (Zimbabwe), Andrea Boll (Suisse), Taoufiq
Izeddiou (Maroc), Gilles Jobin (Suisse) et Gabriel Smeets (Suède) pour ne citer
que ceux-ci.
La
danse pour elle est un moyen d’expression, un outil pour promouvoir la
culture malienne de part le monde à travers les créations contemporaines et la
création d’un centre de formation culturelle.
Aujourd’hui,
Kadidia Tiamanta est directrice artistique de la compagnie Didja-K s/c de
l’Association Anw Ka Donko. Pour elle, «les avantages de la danse, c'est de
pouvoir faire des échanges, des rencontres avec les artistes du monde,
m'exprimer avec une certaine liberté, voyager et gagner mon dû même si ce n'est
pas évident tout le temps».
La danseuse s’investit également dans la formation des enfants. C’est ainsi qu’elle a animé des ateliers au profit des mômes de l'orphelinat ASHED de Badalabougou et des enfants sourds et muets de l’Hippodrome dans le cadre du projet «Paroles de corps» de la compagnie «Famu Danse».
Youssouf DOUMBIA
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