
Ce centre forme les femmes en couture, coiffure, esthétique et tatouage
Le but
était d’apprécier sur le terrain le niveau d’exécution des activités du plan de
travail annuel (PTA) en cours, et les réponses données aux préoccupations
soulevées par les usagers, les partenaires et le personnel de l’ANPE. La visite a commencé dans la Commune IV du District de Bamako, chez Samourou
Bah, boutiquier à Djicoroni-Para. Il s’est lancé dans le commerce, grâce à
l’aide financière de l’ANPE. Aujourd’hui, il a deux boutiques et emploie quatre
personnes.
C’est avec enthousiasme que Samourou Bah a accueilli la mission de
l’Agence qui lui a permis d’être «indépendant». Après des échanges avec le
boutiquier, la mission s’est rendue au Centre de formation professionnelle
Niaga Aminata Seck à Sébénicoro. Ce centre forme les femmes en couture,
coiffure, esthétique, tatouage. Sa directrice, Mme Keïta Maïmouna Samassekou, a
témoigné que son centre a pu former 90 élèves grâce au soutien de l’ANPE.
Aujourd’hui, le centre compte 236 élèves (toutes séries confondues).
Ibrahim Ag Nock et sa suite ont continué sur Mamaribougou dans la Commune
rurale du Mandé. Ils ont été chaleureusement reçus par Mariam Guiré, promotrice
d’un atelier de couture et d’un centre de formation en couture. Diplômée de la
Faculté des sciences juridiques et politiques, elle a bénéficié d’une formation
de trois ans de l’ANPE. «Après la formation, l’Agence m’a offert la machine à
coudre et une bourse pour lancer mon entreprise. Actuellement, six personnes
travaillent dans mon atelier. Et mon centre de formation est à sa première
promotion, avec 26 élèves», a-t-elle fait savoir.
La première journée de la
visite a pris fin à Faladjè, dans une ferme d’embouche de bovins et d’ovins. Le
propriétaire, Alhader Meyda, a bénéficié de la formation de l’ANPE et a reçu un
accompagnement financier qui lui a permis de booster son entreprise où cinq
personnes travaillent en temps plein. La deuxième journée a commencé avec
l’étape du garage Saint-Joseph à Korofina, dans la Commune I du District de
Bamako. Kadidiatou Fofana y travaille comme secrétaire caissière, depuis cinq
ans. Elle a décroché cet emploi après avoir été formée par l’ANPE en technique
de recherche d’emploi et en informatique.
La mission s’est, ensuite, dirigée
sur Badalabougou dans la Commune V de Bamako où elle a visité l’ONG Danish
church aids (DCA) et un regroupement de femmes formées en séchage et fumage de
poissons/poulets. Cette ONG a recruté Ismaël Sogoba à travers l’ANPE. «L’Agence
nationale pour l’emploi est une structure spécialisée de l’État dans
l’employabilité. Nous y faisons recours quand nous sommes dans le besoin d’agent.
C’est ainsi que nous avons recruté Ismaël Sogoba», a expliqué Sory Sissoko, un
agent au DCA.
Quant aux femmes formées en séchage, rencontrées dans leur atelier, elles
ont exprimé leur satisfaction à l’ANPE avant de soumettre de nouvelles
doléances. En leur nom, Sanata Koumaré a expliqué qu’elles ont besoin d’un
second fumoir et d’un congélateur fonctionnant avec les panneaux solaires pour
palier la crise énergétique qui leur cause des pertes.
À la fin du périple, le directeur général de l’ANPE a rappelé que cette
visite s’inscrit dans le cadre du Plan de travail issu du conseil
d’administration de l’ANPE. Il s’est réjoui de l’impact positif de l’action de
l’Agence sur le terrain. «On se rend compte que ce sont des dizaines d’emplois
qui se créent dans des filières porteuses et cela est réjouissant. Les
activités menées sont conformes aux orientations et à la vision du ministère en
charge de l’Emploi qui veut davantage améliorer l’écosystème
entrepreneurial.
Elles constituent aussi la sauvegarde de l’intérêt
national dans toute sa plénitude», a-t-il déclaré. Ibrahim Ag Nock a souligné
que l’Agence met l’accent sur les auto employeurs pour qu’ils contribuent
davantage dans la création d’emplois. Satisfait des résultats constatés sur le
terrain, il a demandé aux bénéficiaires de persévérer afin de pouvoir créer
plus d’emplois.
Et au 2è vice-président du conseil d’administration, Issa Bengaly, de renchérir : «Les réalisations vues sur le terrain nous ont comblés. Au cours du conseil d’administration, on donne des plannings à la direction pour qu’elle mène ses activités. Et l’Agence a exécuté ses travaux comme le conseil l’a souhaité.»
N'Famoro KEITA
Le budget 2024-2027 de la 2è phase du Fonds d’appui à la création d’entreprises par les jeunes (Facej 2) est estimé à 12,3 milliards de Fcfa..
Tout le monde s’accorde à admettre que l’eau est une ressource indispensable à la vie et au développement socio-économique. Mais le dysfonctionnement de son cycle compromet les progrès réalisés dans tous les domaines.
Notre pays célébrera, samedi prochain au CICB, la 33è édition de la Journée mondiale de l’eau. Deux thèmes nationaux sont retenus pour cette édition : «Effet de la fonte des glaciers sur le cycle de l’eau au Mali» et «Problématique de la pollution des cours d’eau au Mali». Au nivea.
Le ministre de l’Agriculture, Daniel Siméon Kelema, et son collègue de l’Élevage et de la Pêche, Youba Ba, étaient, samedi dernier au Centre international de conférences de Bamako (CICB), face aux acteurs du monde rural pour les informer et surtout les sensibiliser sur les nouvelles mesur.
Le budget prévisionnel en 2025 de l’Office de la haute vallée du Niger (OHVN) est équilibré en recettes et en dépenses à environ 10,15 milliards de Fcfa contre 9,526 milliards de Fcfa en 2024, soit une hausse de 6,57%..
Le budget prévisionnel 2025 de l’Observatoire national du dividende démographique (ONDD) est équilibré en recettes et en dépenses à environ 368,16 millions de Fcfa, repartis entre les ressources propres (500.000 Fcfa), les subventions de l’État (322,161 millions de Fcfa) et le financement.