
Mme Bagayoko Aminata Traoré, ministre chargée de l’emploi
Il y a un an, Mme Bagayoko Aminata Traoré prenait les rênes du ministère de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Son leadership, malgré le contexte difficile que traverse le pays, aura permis au département d’engranger des résultats probants, notamment en matière de création d’emplois et de formation des jeunes. Elle a présenté les réalisations, les défis et les perspectives de son département aux hommes de médias, en organisant un déjeuner de presse jeudi dernier dans un hôtel de la place. C’était en présence des responsables de structures relevant de sa tutelle et des partenaires.
Une vidéo faisant le point des grandes réalisations a été projetée à l’attention de l’assistance. Il ressort qu’en 2023, son département, à travers ses structures rattachées, ont créé environ 60.000 emplois. «Mais avec tout cela, il y a un déséquilibre de statistiques par rapport au nombre de jeunes (280.000 à 300.000) qui arrivent chaque année sur le marché de l’emploi», a concédé la ministre.
Les employés de la Minusma sont venus grossir les rangs des demandeurs d’emploi. Le département en charge de l’Emploi, sur instruction du chef de l’État et en synergie avec d’autres acteurs, a élaboré et mis en œuvre la Stratégie d’atténuation de l’impact du retrait de cette Mission. Ainsi, des réponses ont été trouvées à certaines préoccupations, notamment le remboursement des prêts contractés par des anciens de la Minusma auprès des banques. Un protocole d’accord a été signé pour faciliter les conditions de remboursement.
Aussi, le ministère en charge de l’Emploi a élaboré la Stratégie nationale de l’entreprenariat et celle de la transformation digitale. «C’est l’heure de la digitalisation pour avoir une formation professionnelle adéquate», a déclaré Mme Bagayoko Aminata Traoré, comme pour signaler que son département est déjà dans la dynamique enclenchée par le président de la Transition qui a lancé, il y a quelques semaines, la digitalisation des moyens de payement.
40.000 JEUNES- Le département a mis également en place une base de données des jeunes sortants des centres de formation professionnelle. Aujourd’hui, il existe 18 centres à travers le pays. «Nous faisons en sorte que les jeunes qui sortent de ces centres soient connus par le secteur privé et pour qu’ils puissent y occuper des postes. Nous les recensons en créant des bases de données dans les centres de formation, ensuite ils suivent des formations certifiées par la direction nationale de la formation professionnelle», a expliqué Mme Bagayoko Aminata Traoré, précisant que les jeunes formés à l’étranger sont également pris en compte. «Notre recensement nous a permis d’avoir 40.000 jeunes enregistrés dans les différentes filières», a-t-elle révélé.
Par ailleurs, la ministre chargé de l’Emploi a informé que le programme de stage de l’Apej a permis cette année de placer 2.000 jeunes diplômés. Un programme de mobilisation des compétences de la diaspora pour l’emploi au Mali est également mené à travers la plate-forme digitale. Il permet d’identifier les Maliens de l’extérieur qui ont des compétences dans des métiers et leur permettre d’intervenir au niveau des centres de formation professionnelle pour dispenser des formations. À cet effet, le département travaille avec des partenaires comme le Conseil national du patronat du Mali (CNPM) et certains pays (Maroc, Tunisie, Algérie) qui octroient des bourses de formation professionnelle. S’agissant de l’ANPE, Mme Bagayoko a révélé que cette Agence a créé, de juillet 2023 à juillet 2024, 1.500 emplois salariés sur une prévision de 2.000, soit un taux d’environ 63%. Et le Centre de formation professionnelle de Sénou a formé en formation initiale 435 personnes contre une prévision de 350 personnes.
Parlant des défis, la ministre a insisté sur l’insuffisance de la croissance économique, la prédominance du secteur informel, l’accès limité au financement des entreprises. Elle a ajouté le défi de l’éducation et de la formation professionnelle de qualité, de la migration des jeunes en zone urbaine.
Dans les mois à venir, le département entend œuvrer pour faciliter davantage l’accès des jeunes au financement, mettre en œuvre la Stratégie de l’atténuation des effets du retrait de la Minusma et le projet de facilitation de l’accès des entreprises féminines aux marchés.
N'Famoro KEITA
Semoirs, charrues de labour, pièces de rechange des tracteurs sont fabriqués par nos artisans. La plupart de ces équipements sont vendus dans les zones de production comme Kita, Sikasso, Bougouni ou Koutiala. Certains fabricants arrivent aussi à écouler leurs produits dans des pays voisins.
Placée sous le thème : « Jeunesse engagée : apprendre et innover pour relever les défis de l’employabilité des jeunes du Mali », la 16ᵉ convention groupée de la zone 4 (Z4) de la Jeune Chambre Internationale (JCI) du Mali s’est tenue samedi dernier, au Centre de formation des collectiv.
Ils sont 512 déplacés provenant des régions les plus affectées par la crise sécuritaire à trouver refuge au Centre Mabilé, au cœur de la capitale malienne. Bien qu'insuffisant, le soutien des acteurs humanitaires locaux et internationaux réconforte ces sinistrés Situé en Commune VI du D.
5.000 emplois verts potentiels à identifier, trois propositions de politiques publiques à rédiger et un guide sectoriel à produire. Ce sont quelques objectifs phares du projet «Initiative pour promouvoir l’économie verte et la création d’emplois verts au Mali», officiellement lancé, mer.
Le constat a été fait par le ministre des Mines, Amadou Keïta, qui a visité les lieux la semaine dernière.
La 5è session du comité de pilotage du Programme de développement de la zone spéciale de transformation agro-industrielle des Régions de Koulikoro et péri-urbaine de Bamako (PDZSTA-KB) s’est tenue, hier, dans les locaux du ministère de l’Agriculture..