![#Mali : Escrime, coupe du président du CNOS-Mali : Deux finales de Gala](http://admin.journalessor.ml/assets/img/posts/1718010875.jpg)
Kalilou Traoré en compagnie du président de la FME et de la représentante du CNOS-Mali
En tout et pour tout, la finale entre les
deux jeunes escrimeurs n’a duré que 4 minutes 37 secondes et rassurez-vous,
elle n’a ni été, interrompue, ni arrêtée. Que s’est-il donc passé ? L’explication est simple : l’intensité du
combat et le nombre de touches réussies par les deux finalistes dans le premier
round, c’est-à-dire, les trois premières minutes de la confrontation : 12-10 en
faveur du favori, Saliou Djiré.
à la reprise, le sociétaire de
l’Escrime club du Palais des sports n’avait besoin que de trois touches pour
remporter, mais contre toute attente celui-ci se fera rejoindre au score par un
Kalilou Traoré complètement métamorphosé. Après avoir égalisé à 12-12,
l’athlète de l’Usfas passe devant pour la première fois après 4 minutes de
combat. Piqué au vif et chahuté par son camp, Saliou Djiré réplique, en
égalisant à 13-13. Le suspense devient encore plus grand et les minutes
irrespirables pour les spectateurs du Palais des sports Salamatou Maïga, quand
les deux escrimeurs se retrouvent à 14-14.
Après 1 minute 37 secondes de combat
dans le deuxième acte, Kalilou Traoré s’impose 15-14 à la grande joie de ses
supporters. Auparavant, Bily Konaté de l’Escrime club Mifa et Souleymane Djiré
de l’Escrime club du Palais des sports avaient enlevé les deux troisièmes
places du classement, synonymes de médaille de bronze.
Si la finale masculine a donné
lieu à une belle empoignade qui a tenu en haleine le public du Palais des
sports Salamatou Maïga, force est d’admettre que la confrontation des Dames qui
a opposé en première heure, Alima Dembélé et Diakassa Coulibaly, restera
également comme l’une des finales les plus disputées de l’histoire de la
compétition. Un spectacle qui ne constitue guère une surprise quand on sait que
la sociétaire de l’Usfas et l’athlète de l’Escrime club Mifa sont actuellement
les deux meilleures escrimeuses du pays.
Alima Dembélé et Diakassa Coulibaly
s’étaient d’ailleurs affrontées le 18 mai dernier en finale de l’Open à l’épée,
un combat remporté 15-10 par la première. Les retrouvailles entre les deux
escrimeuses, samedi dernier, étaient donc placées sous le signe de la revanche
pour Diakassa Coulibaly, mais une fois encore Alima Dembélé a fait respecter la
hiérarchie en s’imposant 15-14. Comme l’atteste le score, la confrontation a
été âprement disputée et s’est traduite par une belle bataille tactique entre
les deux escrimeuses.
Au terme des 9 minutes de combat, aucune des deux
protagonistes n’a réussi à marquer 15 touches et il a fallu attendre les prolongations
pour voir Alima Dembélé venir à bout de son adversaire. C’est la première fois
dans l’histoire de la compétition que l’on a recours aux prolongations pour
départager les deux finalistes.
Pour le président de la
Fédération malienne d’escrime (FME), le niveau technique des deux finales était
appréciable et prouve les progrès d’ensemble réalisés par les escrimeurs et les
escrimeuses du pays. “J’ai un sentiment de satisfaction, nous avons assisté
aujourd’hui (samedi dernier, ndlr) à deux belles finales qui nous donnent
beaucoup d’espoir dans la perspective des échéances internationales”, a déclaré
Wahabou Zoromé, avant d’exhorter les athlètes et les encadreurs à continuer sur
la même lancée.
“Il y a des progrès, c’est indéniable, mais nous devons avoir
présent à l’esprit que les performances doivent et peuvent être toujours
améliorées. Pour espérer rivaliser avec l’élite internationale, nous devons
encore accomplir des progrès”, a insisté le président de l’instance dirigeante
de l’escrime nationale qui n’a pas manqué de rendre hommage au parrain de la
compétition, Habib Sissoko. Et Wahabou Zoromé de terminer : “Le Mali a été
finaliste aux derniers Championnats d’Afrique et nous espérons que ce
classement permettra à notre pays d’avoir une place aux Jeux olympiques dans le
cadre de l’universalité des jeux”.
Le premier responsable de l’escrime nationale avait à ses côtés plusieurs personnalités, dont le 1er vice-président de la FME, le lieutenant-colonel Garibou Sagara, le directeur par intérim du Palais des sports Salamatou Maïga, Dalamané Diallo, la représentante du parrain, Sian Fofana, le trésorier général de la Fédération malienne de boxe Mahamadou Draba et Maître Amadou Togola, ceinture noire, 5è dan de karaté.
Soulemane Bobo TOUNKARA
La sélection nationale olympique a outrageusement dominé la rencontre, mais l'équipe a manqué d'efficacité sur le plan offensif et concédé le nul 1-1 face aux Israéliens. Contre le Japon, samedi 27 juillet à Bordeaux, les hommes du sélectionneur national Alou Badra Diallo devront faire mie.
Combien sont-ils, les acteurs et actrices du monde sportif malien qui portent aujourd'hui les bagues d'alliance, bracelets ou bijoux fabriqués par l'ancien arbitre international, Modibo Coulibaly, qui nous a quittés, le jeudi 18 juillet ? C'est difficile de répondre à cette question mais on sait.
Six pays (Mali, Bénin, Togo, Ghana, Côte d’Ivoire, Sénégal) ont participé à l’événement et deux ceintures de champions d’Afrique étaient en jeu. Les trois boxeurs en lice, à savoir Fousseyni Sidibé, Adama Diarra et Aboubacar Traoré dit Tyson se sont imposés, chacun, dans leur cat.
Les 125 rencontres disputées en juin et juillet aux quatre coins de la planète foot, dont trois tournois (Euro 2024, Copa America, Coupe de la Confédération du football d’Océanie), ont grandement impacté le dernier classement de la Fédération internationale de football association (FIFA), .
C’est officiel depuis la semaine dernière : la Franco-Malienne, Nantenin Keïta sera l’un des deux porte-drapeaux de la délégation française aux Paralympiques, Paris 2024 (28 août-8 septembre). La fille du célèbre musicien Salif Keïta a été choisie par ses pairs, en compagnie du paratr.
La 4è édition du championnat national de cricket Dames a connu son épilogue, vendredi 12 juillet à Sikasso avec le sacre des cricketteuses du Tata. Auteures d’un parcours sans faute, les joueuses du Tata se sont hissées sur la plus haute marche du podium avec 21 points, devant les Sofa (18 p.