
Photo de famille des participants après la cérémonie d’ouverture des travaux
Le 20 avril 2021, le
gouvernement du Mali a procédé à la signature de l’accord de financement du
Projet de promotion de l’accès au financement, de l’entreprenariat et de
l’emploi au Mali (Pafeem), pour un montant de 60 millions de dollars, environ
36,386 milliards de Fcfa dont 50% en prêt et l’autre moitié en don, pour une
durée de 5 ans. Cela a été possible grâce à l’appui de l’Association
internationale de développement (IDA).
L’objectif de ce
projet est de «promouvoir l’accès au financement, l’entreprenariat et l’emploi
pour les segments vulnérables au Mali». En la matière, ses interventions
ciblent différents organismes et entités des secteurs publics et privés. Il
s’agit, entre autres, des micro-entrepreneurs, des bénéficiaires des paiements
du gouvernement, de la clientèle des particuliers et des micros, petites et
moyennes entreprises (MPME). Sa stratégie consiste à s’appuyer sur les efforts
du gouvernement pour renforcer la stabilité, la résilience et la capacité
d’intermédiation du secteur financier malien, en particulier les systèmes
financiers décentralisé (SFD), en tant que catalyseurs de la création d’emplois
et de revenus sur le marché.
Dans le but de
concrétiser ces objectifs, le Pafeem a organisé, hier dans un hôtel de Bamako,
un atelier d’échanges avec les institutions financières participantes sur le
mécanisme de Garantie partielle de portefeuille (GPP). La cérémonie a été
présidée par le représentant du ministre de l’Économie et des Finances, Sékou Amadou
N’Douré, en présence de la coordonnatrice du Pafeem, Mme Touré Fatoumata
Coulibaly, et de plusieurs membres des établissements financiers de la place. Cet atelier a pour
objectif de capitaliser les bonnes pratiques de mise en œuvre et de communication
sur le mécanisme de la GPP au Burkina Faso et à Madagascar afin d’en tirer des
leçons pour la promotion de la GPP auprès des institutions financières
maliennes, en vue d’accroitre l’accès des MPME au financement.
À cet égard, le
représentant du ministre de l’Économie et des Finances a révélé que les MPME
rencontrent très souvent des difficultés à financer leurs activités malgré leur
rôle important pour l’économie en général et la création d’emplois et de
richesses. Selon Sékou Amadou N’Douré, elles constituent pour les institutions
financières un segment risqué. Les raisons avancées pour cela restent le manque
de professionnalisme traduit par la faiblesse technique et managériale des
dirigeants des petites et moyennes entreprises (PME), l’absence de fonds
propres suffisants, mais aussi le caractère informel de leurs activités pour la
grande majorité et l’absence de garantie pour la couverture du risque.
Ainsi, en vue d’améliorer l’accès des MPME au
financement, le Pafeem a décidé de s’appuyer sur le Fonds de garantie pour le
secteur privé (FGSP-SA) pour mettre en œuvre la sous-composante : «Partage des
risques». L’ambition étant de fournir des instruments appropriés de partage des
risques dans le but d’inciter les banques et les SFD à prêter davantage aux
MPME. Sékou Amadou N’Douré a précisé que le projet dotera le FGSP-SA d’un
montant de 14 millions de dollars, environ 8,490 milliards de Fcfa. Ce montant
servira à soutenir l’émission de garanties partielles de portefeuille de
crédits à des Institutions financières participantes (IFP) à travers différents
guichets. À ce titre, on peut noter le guichet MPME ordinaire, spécial et un
guichet GPP coton et agricole.
Confiant en la
gestion du Fonds GPP, ainsi qu’en l’expertise dans le partage des risques du
Pafeem, le chargé de mission au ministère de l’Économie et des Finances a
assuré de la disponibilité des autorités à les accompagner dans la mise en
œuvre du mécanisme de GPP en vue de l’atteinte des objectifs globaux qui sont
notamment l’amélioration de l’accès au financement des MPME et le renforcement
des capacités financière, technique et opérationnelle du FGSP-SA.
Pour la coordonnatrice du Pafeem, il est prévu d’appuyer le FGSP-SA pour mettre en place ce mécanisme de fonds GPP afin de mieux servir les MPME du Mali. Et ce, contrairement à la garantie individuelle qui est déjà développée par les FGSP-SA. Pour y arriver, a expliqué Mme Touré Fatoumata Coulibaly, sa structure souhaite que les petites entreprises puissent avoir facilement accès au financement. C’est pour atteindre cet objectif, dira-elle, que le Pafeem a sollicité le soutien du Burkina Faso et Madagascar aux échanges pour bénéficier de leurs expériences et éviter les problèmes et erreurs auxquels ces pays ont été confrontés.
Fadi CISSE
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