Ce masque représente les fondateurs des 4 villages bambaras à savoir Koulouninko, Lassa, Sokonafing et Grinkoubé
C’est dans une ambiance de kermesse que les
habitants de la localité se sont mobilisés massivement pour donner un cachet particulier
à ce rendez-vous culturel. Vieux, jeunes, femmes et enfants, venus de
Koulouninko et des alentours étaient présents. Cette rencontre culturelle,
organisée à l’initiative de l’Association des masques et marionnettes de
Koulouninko (AMMK), sous le parrainage d’Aboubacar Dramé et Sidy Bengaly,
ambitionne de contribuer à la consolidation de la paix et de la cohésion
sociale.
La cérémonie était présidée par le
président de l’AMMK, Sékou Coulibaly, en présence de ses membres, des sages du
quartier et des représentants des quartiers voisins. Véritable espace de
démonstration de savoir-faire en termes de présentation des masques et
marionnettes, cette fête traditionnelle annuelle est aussi une opportunité de
formation pour la nouvelle génération et de découverte de l’importance et le
rôle de chaque masque présenté. Chaque sortie de masque est suivie d’un
commentaire d’une chanteuse en vue d’éclairer la lanterne des non initiés sur
le «monde des masques».
Le
représentant du chef du quartier, Tidiane Fané, a témoigné de sa satisfaction
d’accueillir ce beau monde de participants. Pour lui, c’est une fête que le
quartier organise chaque année pour promouvoir et consolider la paix, la
cohésion sociale. Il a invité à œuvrer pour la paix et à bannir l’esprit de
division et de mésentente.
Pour
sa part, le président de l’AMMK a salué tous ceux qui se sont investis pour la
réussite de cette journée culturelle. C’est une rencontre annuelle qui se tient
en pré-hivernage pour instaurer la paix et implorer le Tout-Puissant pour que
les prochaines récoltes soient meilleures. Elle peut être annulée pour cas de
force majeure ou de décès d’une personnalité. Après cette fête, c’est les
travaux champêtres qui commencent, car notre localité pratique globalement
l’agriculture traditionnelle, c’est-à-dire celle qui utilise la houe.
Pour lui,
cet état de fait s’explique par l’environnement, le quartier est situé sur la
colline. Les masques et marionnettes sont la continuité des pratiques de nos
aïeux. «Nous allons continuer de les célébrer pour sauvegarder nos us et
coutumes», a soutenu Sékou Coulibaly. Et de dire que la sortie des masques
n’est pas un hasard, car chaque masque joue un rôle spécifique au sein de la
société traditionnelle. C’est pourquoi, le premier masque présenté est le
«Nama» qui purifie l’événement et chasse les mauvais esprits. C’est lui qui
balise la scène et protège contre tout danger.
Il est suivi de «N’tomo» qui est
synonyme de formation des jeunes. Environ une quinzaine de masques et
marionnettes ont été présentés au public. Une chanteuse fait toujours l’éloge
d’un masque et celui-ci est guidé par un initié à travers un signal qui oriente
ses pas et mouvements sur la scène.
La
fête traditionnelle de Koulouninko a permis aux organisateurs, cette année, de
présenter plusieurs masques et marionnettes. Parmi lesquels, on peut retenir
«Kokoriko», «Tomouni», «Soumbala», «Djina», «Toronnikèlé», «Jean Téguèba»,
«Konow». La plupart d’entre eux expriment des valeurs éducatives du continent
africain. L’un des masques les plus
significatifs dans le milieu est «Soumbala» qui symbole la cohésion, le vivre
ensemble et la solidarité.
Il est constitué de 4 têtes qui représentent les
fondateurs des 4 villages bambaras; à savoir Koulouninko, Lassa, Sokonafing et
Grinkoubé. Le public a été émerveillé aussi par la prestation d’autres artistes
et comédiens, mais aussi des marionnettes géantes de la Compagnie Nama. En
marge de cette rencontre culturelle, les commerçants et autres vendeurs
d’articles réalisaient également de bonnes affaires. Rendez-vous est donc pris
pour la prochaine édition en 2025.
Amadou SOW
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