
La 4è
édition du Forum du développement durable réunit, depuis ce mardi à Bamako, des
experts et des praticiens reconnus pour approfondir des thématiques clés telles
que les «initiatives pour une économie verte», l’«innovation technologique et
production plus propre» et la «gestion des déchets et économie circulaire». La
rencontre de deux jours, organisée par le Centre international pour le conseil
et la formation (CICF), devrait aboutir à des propositions pouvant être
intégrées dans les démarches des pouvoirs publics et celles des entreprises
pour une «production verte».
C’est le
ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, qui a présidé
la cérémonie d’ouverture. Il avait à ses côtés son collège de l’Environnement,
de l’Assainissement et du Développement durable, Mamadou Samaké, le 4è
vice-président du Conseil national du patronat (CNPM), Ibrahim Sacko et la
directrice générale du CICF, Mme Berthé Minian Bengaly.
Pour cette dernière,
les enjeux de ce Forum sont de taille dans la mesure où le changement
climatique est une réalité tangible. Les inondations, la dégradation des sols
et la perte de biodiversité sont autant de signes qui doivent pousser à agir
sans plus tarder. «L’engagement vers une production verte n’est plus un choix,
c’es une nécessité absolue», a tranché la directrice générale du CICF, estimant
qu’il s’agit d’une transition essentielle pour la survie de notre planète, de
nos économies et du bien-être des populations.
Le thème
central de cette édition, «Engagement vers une production verte», est une
invite à réfléchir sur les moyens de transformer en profondeur nos systèmes de
production. «Produire vert signifie intégrer des pratiques respectueuses de
l’environnement dans chaque étape de la chaîne de valeur, ce qui implique
l’adoption des technologies propres, l’optimisation de l’utilisation des
ressources naturelles et la promotion de l’économie circulaire», a développé
Mme Berthé Minian Bengaly. C’est aussi de favoriser des modèles de production
qui créent de la valeur à long terme, tout en garantissant le développement
équitable et durable.
Pour
réussir cette transformation, il est primordial d’encourager les entreprises à
investir dans les technologies propres et à créer des modèles économiques
respectueux de l’environnement. Le Patronat malien, déjà engagé dans cette
dynamique, est sur le point de signer une convention de partenariat avec le
ministère en charge de l’Environnement pour intensifier les efforts des
entreprises dans le domaine de la protection de l’environnement et de la lutte
contre le changement climatique.
«La transition vers une production verte est
coûteuse et complexe, mais elle offre aussi de nombreuses opportunités», a
reconnu le 4è vice-président du CNPM, Ibrahim Sacko.
Réussir la
transition vers une «production verte» est un challenge qui exige également un
engagement fort des pouvoirs publics. La question a toujours occupé une place
insigne dans les politiques et stratégies du Mali, un des pays les plus
vulnérables aux effets du changement climatique. Pour le ministre Mamadou
Samaké, il ne s’agit plus simplement de gérer les effets indus par ce
changement mais de les anticiper et de les transformer en opportunités.
À cet
égard, son département a identifié des domaines qui offrent des opportunités
aux investisseurs privés. Il s’agit des secteurs des énergies renouvelables, du
transport écologique, de la transformation de la biomasse comme alternative au
bois de chauffe et au charbon de bois et celle des déchets en différents
sous-produits. S’y ajoute le marché du crédit carbone, considéré comme une
grande opportunité innovante de mobilisation des ressources climatiques sur le
marché international.
Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, a souhaité qu’au cours de ce forum, l’accent soit mis sur les dispositions à prendre ou à prévoir pour la résilience des entreprises face aux chocs climatiques. Pour lui, les entreprises devraient déjà commencer à intégrer la notion de changement climatique dans leurs plans stratégiques de développement. Aussi, devront-elles intégrer toutes les technologies qui seront de nature à assurer un développement vers une production verte.
Issa DEMBELE
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