La mise en place de solutions de financement innovantes et adaptées contribuera à résoudre les difficultés financières de l’État et des entreprises
La 5è
édition de la Journée annuelle de l’entreprise privée a été officiellement
lancée, hier dans un hôtel de Bamako, par le ministre de l’Industrie et du
Commerce, Moussa Alassane Diallo. Placée sous le thème «Mobilisation des
ressources au titre des bons et obligations du Trésor», cette journée se veut
un cadre de réflexion sur les outils de financement de l’économie avec un focus
sur les bons et obligations du Trésor. L’événement est organisé par le
secrétariat permanent du Conseil supérieur du secteur privé. Outre le
secrétaire permanent de ce Conseil, Dr Cissé Aminata Traoré, la cérémonie
d’ouverture a enregistré la présence du 2è vice-président délégué du Conseil
national du patronat du Mali (CNPM), Houd Baby.
Le thème
de cette édition est crucial. En effet, selon le ministre Moussa Alassane
Diallo, face aux enjeux de la situation économique actuelle du pays, la levée
de fonds par l’État via les bons et obligations du Trésor est un levier
essentiel pour stimuler la croissance économique et renforcer la compétitivité
des entreprises par le jeu de la redistribution.
Pour lui, cette journée,
au-delà de la simple exploration des mécanismes financiers, doit apporter une
réponse à cette question centrale : comment conjuguer la rentabilité nécessaire
à la bonne gestion des finances publiques avec la préservation des intérêts des
souscripteurs de ces instruments financiers ? Ce rendez-vous devra aussi
permettre d’approfondir une compréhension entre l’État et le secteur privé sur
les enjeux liés à la collecte de capitaux à travers les bons et obligations du
Trésor, qui s’imposent comme des outils essentiels pour le financement de
l’économie.
Moussa
Alassane Diallo est convaincu que le financement reste le «nerf de la guerre»
pour toute entreprise, indépendamment de son secteur d’activité ou de sa
taille, mais aussi pour l’État. «Nos entreprises, en particulier celles des
secteurs de l’industrie et du commerce, ont plus que jamais besoin de sources
de financement stables, fiables et pérennes pour innover, se développer et
prospérer dans un environnement de plus en plus concurrentiel et exigeant»,
a-t-il fait savoir, indiquant que les bons et obligations du Trésor se révèlent
être une réponse tout à fait appropriée à ces exigences. En effet, ils
permettent à l’État de mobiliser des ressources substantielles auprès des
investisseurs institutionnels et des particuliers, tout en leur offrant des
placements sécurisés et rentables.
Cet instrument financier, d’après le
ministre, ne se contente pas de servir de levier pour la collecte de fonds, il
contribue à renforcer la confiance des investisseurs internationaux et
nationaux, dans la solidité et la stabilité de notre économie. Ainsi, les
ressources mobilisées permettent de financer des projets structurants qui
contribueront directement à la modernisation des financements, à la création de
nouvelles filières industrielles à forte valeur ajoutée ou encore au soutien
des petites et moyennes entreprises.
Moussa
Alassane Diallo a souligné que cette journée constitue également une
opportunité unique de tisser des liens fructueux et de poser les jalons de
collaborations pérennes. «Nous devons œuvrer à rendre notre marché financier
toujours plus attractif, à simplifier les procédures d’investissement et à
encourager une véritable culture de l’épargne à long terme dans notre pays»,
a-t-il expliqué. Et d’ajouter que cela favorisera l’émergence de nouvelles
opportunités d’investissement, tout en garantissant une gestion optimale de nos
ressources internes.
Le 2è vice-président délégué du CNPM a salué l’initiative de cette journée annuelle de l’entreprise privée. Pour Houd Baby, les entreprises traversent beaucoup de difficultés dues essentiellement à un problème de financement. «Si on arrive à travers cette journée à réfléchir à des solutions idoines innovantes de financement de l’État et des entreprises, cela permettrait, sans doute, à l’économie de souffler», a-t-il déclaré.
Abdoul Karim COULIBALY
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