L’objectif de cet
atelier est d’assurer une préparation participative et inclusive du PDCVH-Mali.
Ainsi, la rencontre donnera aux parties prenantes l’opportunité de partager
leurs perspectives quant aux choix des objectifs, de la stratégie
d’intervention, de la zone d’intervention, du groupe cible et des arrangements
institutionnels pour la mise en œuvre efficiente et efficace du projet. «On
entend par horticulture tout ce qui est fruits et légumes.
Nous sommes en
retraite ici pour quatre jours pour formuler une nouvelle opération issue des
anciens résultats réussis du projet de compétitivité et diversification
agricole, donner à la formulation tout le caractère participatif et inclusif»,
a détaillé Fodé Konaté. Selon le coordonnateur de la préparation du PDCVH-Mali,
la rencontre permettra d’analyser tous ces aspects liés à la mise place du
Projet de développement horticole qui ouvrira la voie à l’industrie horticole
au Mali.
«L’horticulture est
une activité importante au Mali, parce qu’elle occupe plus de 76% de la
population. Elle est pratiquée au niveau rural et urbain. D’ailleurs, c’est
dans la zone périurbaine que ça se développe très bien parce qu’il y a un
marché à côté. Elle permet non seulement d’améliorer la situation
nutritionnelle et alimentaire des populations, mais de créer aussi de
l’emploi», a fait savoir Fodé Konaté.
Notre pays dispose
de plusieurs potentialités pour le développement de l’agriculture en général et
de l’horticulture en particulier. Plus de 2,2 millions d’hectares de terres
sont potentiellement irrigables par les eaux de surface dont plus de 1,8
million d’hectares dans le bassin du fleuve Niger, sur lesquelles à peine
300.000 ha sont actuellement irrigués, a indiqué le secrétaire général. Selon Oumar Tamboura, le pays dispose
d’importantes quantités d’eaux souterraines sur la presque totalité du
territoire, offrant des opportunités de production agricole tout au long de
l’année.
Le représentant du
ministre de l’Agriculture a estimé que cette largesse de la nature est
accompagnée par l’existence d’une main-d’œuvre nombreuse, disposée à s’investir
pendant la période de contre saison. «La demande intérieure croissante des
produits maraîchers et la position de plaque tournante du Mali en Afrique de
l’Ouest offrent un marché sûr à nos produits qui seront certes plus compétitifs
que leurs concurrents venant actuellement de certains pays», a-t-il relevé.
Nonobstant ces
opportunités, a déploré le secrétaire général, le Mali demeure un pays
importateur net de produits horticoles. Cela peut s’expliquer, selon lui, par
les faiblesses inhérentes à notre système de production agricole, caractérisé
par le faible niveau des rendements des cultures, du niveau d’équipement des
acteurs, de la qualité des sols. S’y ajoutent les effets du changement
climatique et la résistance à l’innovation technique et technologique.
Oumar Tamboura a exhorté les participants à prendre en compte les principes qui guident l’action publique du gouvernement, mais aussi le contexte géopolitique actuel et quelques orientations pour la formulation efficace de ce projet. Il s’agit notamment du ciblage des produits horticoles à fort potentiel dans le pays, tels que la mangue, la papaye, la pomme de terre, les oignons, de façon intégrée.
Babba COULIBALY
Lors de la rencontre de nombreuses questions liées aux stratégies de développement des entreprises privées en complémentarité avec les investissements publics ont été abordées.
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