L’événement regroupe plusieurs professionnels du continent
Même après
30 longues années d’existence, les Rencontres de Bamako suscitent toujours de
l’engouement et s’imposent dans l’agenda des grands rendez-vous culturels
internationaux. Notre pays accueillera donc la 14è édition des Rencontres de
Bamako ou la Biennale de la photographie, qui se déroulera du 16 novembre 2024
au 16 janvier 2025 à Bamako sous le thème : «Kuma», la parole ou le
discours.
La
cérémonie officielle de lancement de ce grand rendez-vous culturel s’est
déroulée, vendredi dernier au Centre international de conférences de Bamako
sous la présidence du ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie
hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo. C’était en présence de certains de
ses collègues du gouvernement, des représentants du Conseil national de
Transition (CNT), des membres du corps diplomatique, notamment l’ambassadeur du
Royaume du Maroc au Mali, dont le pays est l’invité d’honneur, et plusieurs
partenaires techniques et financiers.
Y était en aussi le directeur artistique
des Rencontres de Bamako, Lassana Igo Diarra, et un beau parterre d’artistes
photographes et hommes de culture. Le thème
des Rencontres de Bamako invite les artistes à faire entendre la voix du continent et à donner la parole aux libres
penseurs et créateurs. Le ministre Guindo a exprimé l’engagement des autorités
à poursuivre les Rencontres de Bamako et à en faire un évènement incontournable
dans l’agenda des grands événements culturels. Il a fait mention de
l’engagement du Maroc à accompagner l’évènement.
C’est le lieu de saluer l’ambassadeur
de ce pays et Royal Air Maroc qui reste depuis plusieurs années maintenant le
partenaire officiel des Rencontres de Bamako. Il n’a pas manqué de souligner le
patriotisme de l’artiste Salif Keïta qui a aussi accepté de parrainer l’édition
de cette année.
Nées en
1994 de la vision des autorités d’alors, les Rencontres de Bamako sont
aujourd’hui la principale manifestation artistique dans le domaine de la
photographie sur en Afrique. Elles se sont imposées dans l’agenda des
rencontres photographiques à l’échelle continentale et représentent un
évènement culturel majeur apprécié de la diaspora africaine au même titre que
le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco),
le Dak’art (une manifestation d’art contemporain africain) et le Marché des
arts et du spectacle d’Abidjan (Masa).
«La
Biennale de la photographie, c’est aussi trente ans de tissage de liens, de
brassage d’idées et de rencontres d’esprits », a laissé entendre le
ministre Guindo. Malgré les crises multiformes que notre pays a connues,
l’événement reste constant et résiliant. Et nous célébrons cette année les 30
ans de son existence comme une panafricaine de la photographie.
Selon
Andogoly Guindo, «une image vaut mille mots». Pour cette édition, 30 artistes photographes
ont été retenus sur 500 candidatures d’artistes africains et de la diaspora.
Parmi eux figurent quatre photographes
maliens dont deux femmes. Il s’agit de Kanni Sissoko, John Kalapo,
Mariam Niaré et Seyba Keïta. Le ministre dira aussi que plus de 300
professionnels et une centaine d’hommes de médias sont attendus à cette 14è
édition des Rencontres de Bamako.
Lassana Igo Diarra a expliqué largement la thématique «Kuma» qui est inspirée de la chanson du célébré artiste chanteur et compositeur Salif Keïta. Et de souligner que les expositions seront reparties entre le Musée national, le Musée du District de Bamako, le Palais de la culture Amadou Hampâté Ba et d’autres sites dans le District de Bamako. Il a salué le travail remarquable de l’équipe curatoriale.
La projection d’un film documentaire sur les 30 ans des Rencontres de Bamako et la prestation de l’artiste conteur Salif Berthé ont aussi émerveillé les invités.
Amadou SOW
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