
Le
chef de l’exécutif régional a saisi l’occasion pour faire un bref rappel des
causes et conséquences de la crise sécuritaire que notre pays a connue ces 10
dernières années. Selon lui, il était important pour les autorités de la
transition de prendre des mesures courageuses et salvatrices afin d’imposer la
paix et la sécurité sur tout le territoire national.
Pour cela, il fallait donc éliminer les
facteurs obscurs qui maintenaient le pays dans la sujétion et la servilité, en
prenant des mesures qui concernent notamment, le non renouvellement du mandat
de la Minusma, la fin des accords bilatéraux et multilatéraux en défaveur du
Mali, la création de l’Alliance des États du Sahel ( l’AES), la réappropriation
nationale du processus de paix et de réconciliation nationale, toute chose qui
devrait logiquement être précédée de la dénonciation de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger.
Selon le gouverneur, les participants ont planché sur les 5 thématiques à savoir : Paix, réconciliation et cohésion sociale, questions politiques et institutionnelles, économie et développement durable, aspects sécuritaires et défense du territoire et géopolitique et environnement international.
Le colonel-major dira aussi qu’il est
important de rappeler que chacun de ces thèmes requiert les avis, suggestions,
critiques et recommandations des participants.
À ce titre, dira-t-il, ceux-ci
sont tenus au-cours des débats, d’observer scrupuleusement les principes
directeurs consignés dans le règlement intérieur du Dialogue inter-Maliens pour
la paix et la réconciliation nationale. Il s’agit, selon lui, de respecter la
diversité d’opinion, la liberté d’expression, d’utiliser un langage courtois
dans les discussions, d’éviter toute forme de discours haineux, injurieux ou
discriminatoire, de pratiquer l’écoute active en accordant une attention
soutenue aux opinions des autres sans les interrompre.
Il s’agit aussi d’encourager une participation équilibrée, donnant à chacun l’opportunité de s’exprimer et de respecter la confidentialité des documents de travail et des informations partagées par les participants lors des discussions.
C’est
à ce seul prix, que nous pourrions relever les immenses défis qui persistent
encore dans notre pays. Toutefois, a rappelé le colonel-major Ousmane Sangaré,
nous ne devons pas oublier qu’il ne saurait avoir de paix lorsque des
désaccords profonds déchirent le cœur des filles et fils de notre pays.
Pour
sa part, le maire de la Commune urbaine de San, Mme Félicité Diarra, a remercié
les autorités de pour leur souci constant de ramener la paix entre les Maliens.
Cela ne peut se faire, dans le contexte actuel de notre pays, sans la tenue
d’un dialogue qui regroupe l’ensemble de nos compatriotes, dans leurs
diversités culturelles et idéologiques.
L’édile de San a aussi invité les participants à un dialogue franc, sincère et courtois. Le chef de mission de l’équipe régionale d’appui à la réconciliation, Yamoussa Coulibaly, a espéré un bon déroulement des assises, mais surtout que la raison prévale pour se retrouver sur l’essentiel.
Il
faut dire qu’au cours de la première journée, des sous-commissions de travail
ont été formées autour de chacune des thématiques et les participants ont
exprimé des avis intéressants sur les différentes préoccupations liées à la
paix, réconciliation nationale et cohésion sociale.
Noumballa Camara / AMAP - San
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