L’étape de San s’est tenue vendredi dernier, dans la salle de spectacles de la Maison des jeunes sous le thème : «Fasiya ni Bôkolo pour un Maliden Kura». La cérémonie présidée par le gouverneur de San, le Colonel-major Ousmane Sangaré, a regroupé les autorités administratives et politiques régionales, locales et communales et de nombreux autres invités.
On notait aussi la participation des communicateurs traditionnels, Bourama Soumano et de Fadiala Keïta (deux maîtres de la parole), du leader d’opinion Aziz Traoré et du modérateur, Adama Jean Dembélé. Le gouverneur s’est réjoui de présider la cérémonie d’ouverture de ce débat citoyen dont le thème vise, selon le chef de l’exécutif régional, à façonner un nouveau type de citoyen Malien (Maliden Kura) fondé sur des qualités de bâtisseur.
L’évolution du monde, avec les nouvelles technologies et l’influence grandissante d’éléments exogènes d’autres sociétés, provoque l’effritement graduel de nos valeurs sociétales avec une influence négative sur l’éducation des enfants et des adolescents dans notre pays. Selon lui, le Mali est riche de sa diversité tant sur le plan culturel et religieux que politique.
Cependant, cette diversité est aujourd’hui instrumentalisée avec son corollaire d’atteintes à l’unité nationale, à la cohésion sociale et à la paix. Le chef de l’exécutif régional affirmera aussi que la société malienne, historiquement, est fortement hiérarchisée et codifiée autour des valeurs sociétales basées sur nos traditions. Ces valeurs, selon lui, peuvent être transversales à l’ensemble des groupes spécifiques.
Du point de vue du gouverneur, le constat qui se dégage de cet espace citoyen est une méconnaissance criarde de ces valeurs et des déficits accrus dans leur mode de transmission, mais aussi le manque d’orientations et de repères basés sur nos valeurs sociétales, le déficit de communication entre parents et enfants ou tout simplement l’effritement de l’autorité parentale, l’insuffisance dans l’encadrement et l’apprentissage à la base et la quasi disparition de l’éducation collective dans notre société.
Il a aussi souligné que cet espace citoyen cherche à promouvoir des échanges permanents entre les composantes de la société en vue de valoriser notre culture et les traditions, mais aussi à faciliter la gestion de la diversité culturelle et contribuer à la compréhension mutuelle, ainsi qu’à la promotion de la paix et du vivre ensemble, mais aussi développer la fibre patriotique chez les jeunes et les adultes.
Dans son exposé, Bourama Soumano dira que sa présence à la rencontre à San répond à un devoir de citoyenneté. Ce devoir ne peut aller sans pourtant aimer sa culture, a expliqué le communicateur traditionnel. Et de focaliser son intervention sur la culture de la société, les origines des peuls et les ethnies avec lesquels ils ont cohabité, entre autres. Quant à Aziz Traoré, il a fait ressortir l’importance de l’apprentissage de nos langues nationales qui constituent le socle de la culture. Il a cité en exemples le Japon, la Chine et la Corée du Sud qui se sont développés en promouvant leurs langues.
Le directeur national de l’artisanat, Daha Niasse, a insisté sur l’immatriculation des artisans au régime d’Assurance volontaire à l’Institut national de prévoyance sociale (INPS). Ce régime leur ouvre droit à l’Assurance maladie obligatoire, aux allocations familiales et à la pension de retraite.
Le maire de la Commune urbaine de San, Mme Félicité Diarra, le chef du village de San, Elhadj Fousseiny Traoré, et le président du Réseau des communicateurs traditionnels pour le développement, Lassine Kouyaté, ont tour à tour apprécié l’organisation de cet espace d’échanges et fait des bénédictions pour la paix et le vivre ensemble dans notre pays.
Noumballa Camara / AMAP - San
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