Photo de famille après la rencontre
Le secteur minier demeure
un domaine masculin dans la pensée commune, ce qui joue en défaveur des femmes.
Celles-ci doivent fournir plus d’efforts, faire deux fois plus que les hommes,
a dit la présidente de la commission genre du ministère des Mines, Mme Diarra
Binta Traoré. Et d’attirer l’attention sur la situation particulière des femmes
qui travaillent dans les sociétés minières, loin de leurs familles. Elle a
félicité le ministre pour la confiance qu’il porte aux dames, tout en
souhaitant que cela puisse se sentir dans les directions et dans les textes
fondamentaux du secteur minier, comme le Code minier et la loi sur le contenu
local.
«À l’initiative du Comité
sectoriel d’institutionnalisation de la Politique nationale genre du ministère
des Mines, en partenariat avec le Programme d’appui à la gouvernance du secteur
minier (PGSM), cette conférence se veut un tremplin pour rendre visible des
actrices pleinement actives dans un secteur qui porte encore, malheureusement
dans notre imaginaire collectif, le marqueur masculin», a déclaré le ministre
Amadou Keïta. Il s’est dit conscient des contraintes et des difficultés
auxquelles sont confrontées toutes ces femmes évoluant dans l’artisanat
minier.
Selon le ministre, elles
font face à un environnement hostile qui les condamne à une vulnérabilité liée
à leur condition de femme. En effet, elles sont sujettes à des violences
sociales entre la gestion de la famille, la précarité des sites d’orpaillages
qui les expose aux maladies, l’accès difficile aux services sociaux de base.
Elles sont exposées à une forme d’exploitation qui ne leur garantit pas
toujours un revenu conséquent et proportionnel à leur rendement. C’est pour
cela qu’Amadou Keïta a tenu à les rassurer que son ministère va dégager une
vision holistique de la question de l’artisanat minier qui assurera des
conditions de travail décentes aux femmes et aux hommes de ce
sous-secteur.
Quant à la ministre Mme
Coulibaly Mariam Maïga, elle a précisé que cette rencontre s’inscrit dans le
cadre des activités commémoratives de la Journée internationale de la femme.
Avant d’ajouter que les autorités du Mali sont résolument engagées à créer les
conditions favorables à l’égalité hommes/femmes, comme le prévoit l’article 1er
de la Constitution du 22 juillet 2023 du Mali. Pour elle, la commémoration du 8
mars offre l’occasion d’intensifier l’information, la sensibilisation, le
renforcement des capacités sur les droits des femmes et de faire le plaidoyer
pour l’égalité des sexes en vue de l’amélioration des conditions des femmes.
Pour rappel, l’étude diagnostic de la Banque mondiale estime que 50% des mineurs artisanaux sont des femmes dans les zones minières de Kayes, Koulikoro et Sikasso. Sur certains sites de Kéniéba et Kangaba, les femmes constitueraient 90% des travailleurs impliqués dans la remontée et le lavage des minerais aurifères (données Unicef). Selon les données de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie), les industries extractives embauchent 1% des demandeurs d’emplois au Mali dont une proportion de femmes qui connait sensiblement une augmentation année après année.
Anta CISSÉ
Le Projet national du Programme africain de mini-réseaux permettra la mise en service directe d’au moins 309 kilowatts de puissance solaire photovoltaïque installée et 754 kilowattheures de capacité de stockage sur batteries. Il bénéficiera directement à plus de 8.000 personnes, dont 50% de.
La ministre des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko, accompagnée de sa collègue de la Santé et du développement social, le Colonel-major Assa Badiallo Touré, était hier à l’hôpital Gabriel Touré pour remettre un important lot de kits de premier secours et de mÃ.
Pour 2026, il est attendu une croissance de 5,5% en rapport avec une reprise de la production aurifère et une amélioration progressive des conditions de sécurité. L’inflation, elle, devrait fléchir à 2,5%, largement conforme à la norme communautaire de 3%.
La 13è session du comité de pilotage du Fonds d’appui à l’automatisation de la femme et à l’épanouissement de l’enfant (Fafe) s’est tenu, hier à son siège..
Faisant partie de l’une des couches les plus vulnérables du pays, ces dames ont initié, entre elles, des activités d’échanges sur la santé de la reproduction pour favoriser un changement de comportement dans leur communauté.
En marge de la session de formation tenue du 24 au 25 novembre dernier, sur le «Journalisme de solutions», un module portant sur la désinformation et le fact-checking a été présenté. Face à des apprenants assidus et curieux, le journaliste Moussa Diarra est longuement revenu sur ces nouveaux.