
Cérémonie solennelle de lancement de la campagne, jeudi dernier au CICB
La
cérémonie solennelle de lancement de la campagne s’est déroulée, jeudi dernier
au Centre international de conférences de Bamako (CICB), sous la présidence du
ministre de l’Artisanat de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme,
Andogoly Guindo.
C’était en présence de ses collègues de l’Éducation nationale,
Dr Amadou Sy Savané, de la ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargé
des Réformes politiques et institutionnelles, Mme Fatoumata Sékou Dicko. Y
étaient aussi présent le chef du Bureau de l’Unesco, Mali Edmond Moukala, le
chargé d’Affaires de l’ambassade du Japon au Mali, Koji Fukuhara, la directrice
générale de l’Agence nationale de communication pour le développement (ANCD),
MmeTraoré Assan Coulibaly et d’autres invités.
La
campagne est co-organisée à l’initiative de
l’ANCD et de l’Unesco, en collaboration avec les ministères en charge de
la Culture et de l’Enseignement supérieur, sur financement de l’ambassade du
Japon dans notre pays pour un montant d’un peu plus de 105 millions de Fcfa. Le
ministre Andogoly Guindo a remercié, au nom du président de la Transition, le
colonel Assimi Goïta et du Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, mais aussi
des initiateurs de cette campagne d’information et de sensibilisation (Unesco,
ANCD et l’ambassade de Japon) pour la mise en œuvre de l’initiative.
Mais
surtout pour l’assistance constante dans
la sauvegarde et la promotion du patrimoine culturel du Mali. Les manuscrits
anciens représentent une composante essentielle du patrimoine culturel écrit du
Mali et forment des centaines de milliers de documents dont les plus anciens
remontent au 11è siècle. Le ministre Guindo a aussi fait sienne une citation
d’Ahmed Baba qui disait : «Le savoir le plus utile est ce savoir qui
profite à l’humanité.»
Et
de rappeler que la sauvegarde et la promotion de ce patrimoine par nos érudits
Mohamoud Bagayoko, Ahmed Baba, Sidi El Moctar El-Kebir Kounta, Ousmane Sosso et
autres ne datent pas d’aujourd’hui. Ils ont pu conserver et valoriser ces
documents. C’est sur cet élan de valorisation et de sauvegarde du patrimoine
culturel que notre pays a créé le Centre de documentation et de recherches
Ahmed Baba à Tombouctou en 1970.
Malheureusement, les manuscrits anciens sont
confrontés à de nombreuses menaces, notamment le trafic illicite, les mauvaises
conservations, la méconnaissance de leurs valeurs par la population et
l’absence quasi totale des manuscrits dans les milieux scolaires et
universitaires. Pour le ministre en charge de la Culture, il est nécessaire de
mener une campagne d’information et de sensibilisation sur les manuscrits
anciens par les moyens les plus appropriés, afin de conscientiser nos
compatriotes sur leur importance et rôle.
Pour
sa part, le diplomate japonais a salué cette belle initiative avant d’exprimer
l’engagement de son pays à soutenir les manuscrits anciens. «Je suis heureux de
constater que nos efforts communs avec le gouvernement malien et d’autres
partenaires techniques et financiers ont démontré que la sauvegarde de ces
documents précieux contribue à la création des conditions favorables à la paix,
à l’emploi et à l’autonomisation des jeunes», a dit Koji Fukuhara.
Ce
projet est soutenu à la demande de l’Unesco et s’inscrit dans le cadre de la
coopération économique en faveur du peuple malien. L’importance des manuscrits
n’est plus à démontrer, car ils témoignent de la civilisation africaine et
l’histoire écrite de l’Afrique. Edmond Moukala a fait un discours passionnant
tout en mettant en évidence l’importance des manuscrits dans la vie.
Il a salué l’engagement du gouvernement à
travers le ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et
du Tourisme, et le partenaire japonais pour l’intérêt que ce pays accorde au
patrimoine culturel. «C’est à travers les manuscrits anciens que l’Afrique a
prouvé au monde qu’elle est le berceau de l’humanité et qu’elle a une
histoire», a relevé le patron de l’Unesco. Pour lui, cette campagne vise plus
de 3 millions de Maliens, avant de lancer un appel à tous, notamment les
universitaires et les étudiants pour la réussite de cette campagne nationale.
Edmond Moukala a également fait mention des nouvelles filières sur les
manuscrits anciens inscrit dans le programme des universités.De son côté, Dr
Amadou Sy Savané a, au nom de son collègue de l’Enseignement supérieur et de la
Recherche scientifique, soutenu que les manuscrits constituent un levier de
consolidation de la paix. Il a demandé à tous de soutenir la bonne cause.
Auparavant, le communicateur de l’Unesco, Dr Zoumana Traoré avait expliqué la stratégie de mise en œuvre de cette campagne d’information et de sensibilisation.
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Festival des filles : Une belle initiative de l’ambassade d’Espagne au MalI
Dans le cadre de la célébration de la Journée
internationale de la fille, l’ambassade d’Espagne au Mali a organisé, du 10 au
11 octobre derniers, le Festival des filles sous le thème : «Pour la
refondation du Mali, les filles comptent», en lien avec le thème international
de l’édition 2023 : «Investir dans les droits des filles : notre
leadership et notre bien-être».
La cérémonie d’ouverture était présidée, mardi dernier à l’Institut des sciences politiques, relations internationales et communications (Ispric), par le secrétaire général du ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mandjou Sangho. C’était en présence de de l’ambassadeur d’Espagne dans notre pays, José Hormero, de plusieurs partenaires techniques et financiers, des étudiants de l’Ispric et d’autres universités maliennes.
Le 11 octobre a été institué Journée internationale
de la fille par l’Assemblée générale des Nations unies en 2011.
L’événement vise à renforcer la lutte contre toutes les formes de
discrimination contre la jeune fille. Les objectifs de ce festival sont, entre
autres, favoriser l’autonomie des filles et développer leurs compétences personnelles
dans le leadership féminin. Il s’agit aussi de leur fournir des informations
sur leurs droits, mais aussi de créer un espace de promotion de leur
talent.
L’événement est organisé avec l’appui technique et
financier de l’Agence espagnole de coopération internationale au développement,
en collaboration avec le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et
l’Onu-Femmes. Plusieurs activités ont meublé les deux jours du festival au
niveau des sites de l’Ispric et de la Maison de la femme à Sabalibougou en
Commune V du District de Bamako. Un espace a été créé pour aider les filles à
développer leurs compétences personnelles et faire face aux défis de la
croissance dans un monde en pleine évolution.
Les jeunes filles ont aussi partagé expériences et
ambitions dans l’amélioration de leurs conditions de vie et dans la lutte
contre toutes les formes de discrimination contre elles. Plus de 70 jeunes
filles ont pu être informées et sensibilisées sur leurs droits. Danse, slam et
animation ont meublé l’agenda de ce festival. Mandjou Sangho a remercié
l’ambassade d’Espagne pour cette initiative qui cadre parfaitement avec la
mission de son département. «Notre présence à ce festival est fortement un
symbole et un encouragement à l’endroit des organisateurs», a dit le secrétaire
général.
Selon lui, les jeunes filles constituent un maillon important dans le
développement du capital humain. Et d’expliquer : «Notre observation
consiste à soutenir plus de possibilités pour les filles et accroître la prise
de conscience de l’inégalité fondée sur le genre. Cette inégalité inclut des
domaines tels que l’accès à l’éducation, aux mêmes opportunités et chances, aux
droits légaux, mais aussi à la protection contre les discriminations, la
violence et les abus à leur égard, ainsi que leur développement personnel».
C’est dans cette vision que plusieurs actions destinées à relever les défis
institutionnels, sociaux et économiques en matière d’égalité des chances,
d’équité et du genre, ont été initiées. Le secrétaire général a aussi tenu à
saluer tous les partenaires qui œuvrent pour la promotion de la jeune fille à
travers la préservation de leurs droits, notamment Onu-Femmes et l’UNFPA.
José Hormero a réitéré son engagement à célébrer la
Journée internationale de la fille à travers un festival qui offre plusieurs
opportunités aux jeunes filles d’améliorer leur vie en termes d’éducation, de
santé, de promotion de leurs droits et de leadership. L’ambassadeur d’Espagne
au Mali expliquera aussi que ce festival est un espace d’échanges, d’éducation,
d’information et de sensibilisation.
Pendant deux jours, des modules de formation ont été dispensés par des experts de Onu-Femmes et de l’UNFPA aux jeunes filles qui ont également reçu des kits. Enfin, le secrétaire général a remercié les autorités de la Transition et les partenaires pour leur implication dans la réussite du festival. La représentante de l’Onu-Femmes, Marie Goreth Nizigama, a encouragé les jeunes filles à se lancer dans la conquête des postes de décisions. Et de citer l’exemple des femmes qui ont crevé le plafond de verre à travers le monde, notamment les présidentes et autres. Une communication intéressante a été faite par Assitan Lountandy Keïta, un exemple de femme leader.
Amadou SOW
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