
L’atelier a permis d’informer les acteurs sur la problématique de la couverture maladie universelle dans notre pays
La
rencontre qui s’est tenue à Mopti a réuni les acteurs (collectivités, services
techniques et organisations mutualistes) des Régions de Mopti, Bandiagara,
Douentza, Gao, Menaka, Kidal, Taoudeni, San et Tombouctou en vue d’une
meilleure appropriation du processus de mise en œuvre de ce régime.
La cérémonie d’ouverture
était présidée par le conseiller aux affaires administratives et juridiques du
gouverneur, Abdoulaye Daga Théra, en présence d’une délégation de la direction
nationale de la protection sociale conduite par Abdoulaye Dème et du directeur
régional du développement social et de l’économie solidaire de Mopti, Moussa
Alassane Samaké.
L’atelier a permis d’informer les acteurs sur la problématique
de la couverture maladie universelle dans notre pays et son montage
institutionnel. Des explications leur ont été données sur les relations entre
la Caisse nationale d’assurance maladie (Canam) et les prestataires, les
organismes gestionnaires délégués (OGD), l’état d’avancement des textes sur le
Ramu et les dispositions prises dans le cadre de son opérationnalisation .
Le représentant de la
direction nationale de la protection sociale a rappelé que bénéficier d’une
assurance couverture sanitaire au Mali est un droit constitutionnel pour tous
les citoyens. L’atteinte de cet objectif, selon Abdoulaye Dème, requiert la
levée de certaines barrières organisationnelles et financières. Le Ramu est
composé de dispositifs contributifs et non contributifs, constitués des
catégories de personnes assujetties à l’Amo, les acteurs du secteur informel,
du monde agricole et des professions libérales affiliées à une mutuelle et les
assujettis au Ramed et les bénéficiaires des gratuités.
Selon Abdoulaye Dème, le
Ramu est l’unification des trois régimes pour une mise en œuvre efficace et
efficiente de la Politique nationale de protection sociale à travers la
couverture sanitaire. Pour relever le défi de l’accessibilité financière aux
services de santé, a-t-il expliqué, le Mali a opté pour trois stratégies : le
développement des mutuelles de santé pour le secteur informel et agricole,
constitué de près de 78% de la population, l’instauration de l’Amo qui couvre
17% de la population pour les fonctionnaires (civils et militaires), les
parlementaires et les travailleurs salariés et le Ramed qui couvre 5% de la
population.
Dans la mise en œuvre de ces dispositifs, la couverture du monde agricole et du secteur informel reste un défi majeur pour la réussite du Ramu en chantier, a indiqué le conseiller aux affaires administratives du gouverneur de Mopti. Et Abdoulaye Daga Théra d’exhorter les participants à tout mettre en œuvre pour une participation active, afin que la mise en œuvre de la présente stratégie puisse permettre l’amélioration de la couverture maladie universelle.
Dramane COULIBALY / Amap - Mopti
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