Le ministre Andogoly Guindo (g) salue les résultats encourageants malgré les contraintes
La rencontre a été présidée par le ministre de l’Artisanat,
de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo, en
présence du directeur général de ce haut lieu du tourisme pour les étrangers et
de ressourcement pour nos compatriotes, Dr Daouda Keita et des administrateurs.
L’ordre
du jour a porté sur l’adoption du compte rendu de la 33è session
ordinaire, l’examen du point d’exécution
des recommandations et l’examen à mi-parcours du rapport des activités et sur
le projet de programme d’activités et du rapport financier. Le niveau de mobilisation des ressources au
31 août 2023 est estimé à plus de 518 millions de Fcfa soit un taux de
réalisation à mi-parcours de plus de 89%. Le budget annuel initial estimé à un
peu plus de 806 millions de Fcfa, a été revu à la baisse pour s’établir à environ
578 millions de Fcfa,
Le
ministre Guindo a salué cette prouesse
réalisée malgré les contraintes. En 2012, a-t-il rappelé, la crise
multidimensionnelle caractérisée par l’insécurité a frappé le Musée national
occasionnant le ralentissement de toutes ses activités. Depuis, la situation
financière du Musée peine à s’améliorer. Car, le flux des visites a chuté de
façon drastique. Aussi, fait-il face à la dégradation des toits qui ont atteint
un niveau inacceptable avec des suintements d’eau dans les réserves et
certaines salles d’exposition.
Toutefois,
la résilience et les efforts du personnel ont permis d’améliorer les recettes
et assurer les visites. Mais le Musée doit faire preuve davantage de dynamisme,
d’innovation et d’inventivité afin de retrouver son lustre d’antan et continuer
à être un centre d’attraction et de partage. Selon lui, l’État est résolument
engagé sur les chantiers de la réconciliation, de la paix des cœurs et des
esprits. Pour atteindre l’objectif de développement harmonieux et durable, le
maître mot pour le Musée national doit être la relance. Le ministre Guindo a
annoncé que l’Institution est confrontée à un autre défi de modernisation,
auquel s’ajoutent les difficultés d’ordres technique, logistique et
l’insuffisance de ressources humaines qualifiées.
La
vocation internationale et contemporaine du Musée lui confère une autre
dimension d’être ouvert sur le monde. Ce qui demande un professionnalisme de
son personnel afin de jouer pleinement sa mission de service publique. La
restitution des biens culturels africains à leur pays d’origine est une
priorité du gouvernement. «Maintenant, que le processus est en marche,
j’exhorte les services techniques de mon département à travailler
inlassablement au retour des biens culturels maliens conservés dans les musées,
les galeries et dans les collections privées à travers le monde», a-t-il dit.
À noter que le musée a enregistré cette année 10.847 visiteurs parmi lesquels 6.179 élèves ou étudiants, 3.557 touristes locaux, 631 touristes étrangers et 480 touristes provenant de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Ces statistiques montrent une prédominance nationale.
En
2022, la section malienne du Conseil international des musées (Icom) a
bénéficié d’une subvention de l’Alliance internationale pour la protection du
patrimoine dans les zones de conflit (Aliph) pour renforcer la sécurité des
musées dans la Région du Sahel et la lutte contre le trafic illicite des biens
culturels : cas de 22 musées au Mali et au Burkina Faso.
Ce qui a permis à
l’Institution d’organiser un atelier international à Bamako. Pour sa part, Dr
Daouda Keïta a exprimé les priorités de sa structure, avant de saluer
l’accompagnement du département. Il dira que son établissement continuera de
travailler malgré le contexte difficile, avant de solliciter l’appui de tous
les partenaires pour sa relance.
Amadou SOW
La rencontre a permis aux acteurs d’identifier les problèmes et de faire des propositions de solutions pour le court et le moyen termes.
Ces assises permettront aux bonnes compétences de faire l’état des lieux et de proposer des stratégies pour une renaissance culturelle de notre pays à travers le retour à nos fondamentaux. Il s’agira aussi d’inscrire la culture en filigrane dans toutes les actions de développement au Mal.
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