
Des models originaux ont été présentés
L’événement a mis en compétition 5 villes du Mali; à savoir Ségou, Bandiagara, San, Kayes et Djenné. Ces villes devraient restituer un pan de notre culture à travers des pagnes tissés locaux. À l’issue du défilé, c’est la ville de Djenné qui a été consacrée meilleure «ville tissée» par un jury composé de fins connaisseurs de la mode. Djenné s’est distingué en remportant le premier prix à travers l’artisan Abass Traoré.
Aux dires du coordonnateur de l’activité, Kéba Daffé, l’initiative vise à promouvoir le riche patrimoine textile malien à travers la valorisation du travail des acteurs du secteur. Le concept «Villes tissées», selon lui, vise à mettre en lumière le pagne tissé de chaque localité, mais aussi à démontrer la richesse et la diversité des pagnes tissés du Mali. Une immersion dans un univers où chaque fibre raconte une histoire, chaque motif reflète une identité et chaque création incarne le génie créatif du pays.
Au-delà de la culture du coton, le pays s’attelle à préserver et valoriser son riche patrimoine textile. Quant au concours, il a enregistré la sélection de huit créateurs. La Nuit du pagne tissé met en lumière le savoir-faire ancestral du tissage, perpétué depuis plus d’un siècle. Un rendez-vous incontournable où artisans, créateurs et passionnés de mode se retrouvent pour célébrer l’élégance du textile malien.
Il a également mis à l’honneur le savoir-faire ancestral du textile malien. Alors que le pays vise à redevenir premier producteur de coton en Afrique avec une récolte de 780.000 tonnes en 2024-2025, l’événement a célébré l’art du tissage. Une visite des expositions dédiées aux pagnes tissés a mis fin à cette soirée de promotion et de célébration de l’identité culturelle et l’héritage textile malien.
Y. D. et O. D.
Youssouf DOUMBIA
Dans cette interview, le ministre Daffé salue la décision du Chef de l’État de faire de 2025 l’Année de la culture. Il aborde le Projet Mali Culture 25 mais aussi le rôle et importance de la femme dans la création artistique, l’innovation, la préservation et la transmission du patrimoin.
Dans les lignes qui suivent, le réalisateur malien et directeur du Centre national de cinématographie du Mali (CNCM) livre son analyse sur la participation malienne au dernier Fespaco.
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