
Les inscriptions sont ouvertes du 2 au 31 décembre prochain pour les personnes souhaitant faire carrière dans la mode
Depuis quelques années, on sent chez les stylistes du continent une volonté de revaloriser le textile africain. Ils multiplient les initiatives et les actions dans ce sens. Dans la même veine, la styliste malienne, Mme Mari Kaba, a lancé, samedi dernier au Centre international de conférences de Bamako (CICB), la 1ère édition du casting de la : «Nuit du textile africain» qui se tiendra sous le thème : «Mode et diplomatie» en mai 2024 à Bamako. C’était à la faveur d’un point de presse qu’elle a animé en compagnie de son époux, de ses proches collaborateurs et de plusieurs mannequins professionnels.
Les inscriptions sont ouvertes du 2 au 31 décembre prochain pour les personnes qui souhaitent faire carrière dans la mode. Les profils recherchés sont, entre autres, mannequin, top model, model photo et femme ronde hôtesse. Les personnes qui n’ont jamais effectué un défilé de mode sont aussi ciblées.
Les objectifs de cet événement culturel restent la promotion de l’autonomie économique des communautés locales, la préservation des traditions culturelles, la création d’emplois et la diversification de l’économie. Pour l’initiatrice de la Nuit du textile africain, il s’agit de donner un coup de piston au secteur de la mode malienne et de le mettre au diapason du standard international.
Mme Mari Kaba a aussi magnifié le textile malien, dont le riche répertoire, selon elle, mérite plus de visibilité et d’attention pour développer le secteur de l’art et de la culture. Elle a saisi l’opportunité pour remercier les autorités pour la labélisation du textile malien. La promotion du textile africain peut être considérée comme l’un des facteurs de développement. C’est un secteur pourvoyeur d’emplois. Aussi, le textile contribue valablement à la sauvegarde de notre identité culturelle.
«La création d’un tel événement autour du textile africain montre l’intérêt que nous accordons à notre culture», dira l’initiatrice de l’évènement. Elle estimera aussi que c’est une façon de booster le marché africain et d’imposer notre marque dans les grandes rencontres internationales comme les Awards.
C’est aussi un espace pour mettre la lumière sur le textile traditionnel, mais également de formation et de promotion des mannequins et stylistes africains. Et la conférencière de déclarer : «Notre vision est de créer un pont entre le présent et le passé. Cela va permettre aux Africains de s’habiller avec élégance et fierté, fusionnant ainsi la richesse de notre héritage culturel avec les tendances contemporaines sur les tapis rouges».
La styliste expliquera les motivations qui sous-tendent le choix de la thématique. Selon la promotrice de haute couture, l’organisation de cette soirée va renforcer la coopération diplomatique entre le Mali et d’autres pays à travers la reconnaissance mutuelle des traditions et savoir-faire.
Amadou SOW
Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé, et son collègue des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, ont officiellement lancé, hier au Centre international de conférences de Bamako, les travaux de .
L’Année de la culture, décrétée par le Président de la Transition, offre l’opportunité aux chercheurs et autres acteurs culturels de verser leurs avis dans le débat sur le contenu à y mettre. Et c’est dans cette vision que l’enseignant-chercheur et directeur général du Conservato.
La 11è édition du Jazzy Koum Ben Festival s’est déroulée à Bamako du 28 avril au 3 mai dernier. L’initiatrice de l’événement, Mme Touré Zoé Dembélé, a exprimé sa satisfaction samedi dernier au complexe Blonba lors de la cérémonie officielle de clôture. On notait la présence de .
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La région recèle une manne touristique et culturelle. Beaucoup de sites et monuments y ont été repérés en vue de leur insertion dans la liste du patrimoine national.
La gouverneure de la Région de Dioïla, Mme Coulibaly Mariam Coulibaly, figure désormais dans le club très select des femmes qui sont arrivées à crever le plafond de verre dans le corps des administrateurs civils. Elle a une conscience claire de l’Année de la culture, décrétée par le Pré.